Mathieu Crépel en Alaska

<p><img style="margin: 0 auto; display: block; width: 637px; height: 313px;" alt="" src="content.fluofun.com /></p>
<p>Une petite partie des riders frenchies est en ce moment même en Alaska, et notamment une petite brochette de riders pyrénéens : <a href="/riders/victor-de-le-rue" title="Victor De Le Rue">Victor de le Rue</a>, <a href="/riders/xavier-de-le-rue" title="Xavier De Le Rue">Xavier de le Rue</a> et <a href="/riders/mathieu-crepel" title="Mathieu Cr&eacute;pel">Mathieu Crépel</a> se sont payés une petite expédition dans une zone où aucune vidéo de snow n'a jamais été tournée.&nbsp;</p>
<p>Math Crépel vous raconte lui même dans la suite ce qu'il en est ! Vie à la rude dans un camping car et sessions de luxe en hélico !</p>

L’Alaska est toujours le pèlerinage ultime et la dernière chance de faire des images en fin de saison. Mais plus que seulement shooter, c’est une véritable expérience avec soi-même et avec la Nature, qui impose son respect ici plus que nul part ailleurs.

La vue au reveil, par la fenetre du camping-car



D’autant plus cette année car nous avons décidé d’explorer une nouvelle zone qui n’avait jamais été ridée. Confort primaire, pas d’hôtel ou de lodge, pas de douche chaude, pas de toilettes si ce n’est la foret… seulement nos campings car garés au bord de la route. Dans ces conditions nous nous devons de ne pas vivre pour nous-même mais pour le groupe !


La salle de bain avec vue.



 Quand on commence à rider dans une zone inconnue ce qui importe le plus, c’est de rentrer entier de notre journée de ride ! Le début du trip ne fut pas simple, il a d’abord fallu analyser et comprendre la qualité de la neige et appréhender le vaste terrain de jeux qui s’offrait à nous. Ensuite la fête a commencé !


Tous les matins tu as ce nœuds dans l’estomac, sachant qu’il va falloir faire face à des montagnes et glaciers immenses, qu’il va falloir surmonter cette peur, cette peur qui est aussi en quelque sorte ton garde-fou et te permet de rester bien concentré. Mais tu sais aussi que la fin de chaque run sera un moment de pur bonheur incomparable.






Mais l’Alaska c’est aussi de longues journées de mauvais temps ou il faut s’occuper, revenir aux bases et savoir se satisfaire de choses simples. Suivre les aigles, pêcher, ou du moins essayer, faire des barbecues sur la plage et regarder le feu pendant des heures…




Ca fait 3 semaines que nous sommes la, on n’a pas vraiment encore planifié notre retour, donc j’imagine que la chaleur et le surf devront encore attendre un peu !

Texte et photos : Mathieu Crépel

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