Test Rossignol XV Magtek 2014

Stabilité et confiance sont les 2 sensations que cette board génèrent dès les premiers mètres. Elle envoie des trajectoires hyper propres et parfaitement contrôlées. Une accroche phénoménale sur toutes les neiges et même sur le verglas. Pas de surprise lorsque la trajectoire se retrouve sur une plaque de glace que le rider n'a pas anticipée, la carre s'accroche, évitant que la board ne se dérobe, très rassurant surtout en backside.
Après une prise en "main" 9-3 (9 mètres et 3 secondes), je me suis senti champion du monde et j 'ai entrepris de rider aussi vite que les potes skieurs qui avaient pour habitude de m'attendre à chaque pause (quelques nanosecondes seulement je précise). Grand moment de plénitude lorsque je réussis à maintenir le nose de cette Rossignol dans les spatules arrières des camarades pendant toutes les descentes et que j'enchaine les pistes sans me faire lâcher... Du coup, ce sont "les skis qui ne sont plus à la hauteur" !!! Cette mauvaise foi de skieurs vexés sera mon génépi du jour... N'étant pas un doué de freestyle, je me risque quand même à tenter quelques figures tranquilles. La planche est relativement souple et accepte mes modestes prestations. Mais skieur de formation (je ne renie rien), je repars en quête de sensations en reprenant de la vitesse et confiance oblige, je commence à pousser sur mes vieilles cuisses pour quelques sauts, toujours en mode modeste... Et comme pour les trajectoires, c'est la stabilité pré et post saut qui rassure entièrement et qui permet de se bien se lâcher lors de l'impulsion. Les sauts s'enchainent et je suis surpris par la hauteur que je prends. A me voir faire ainsi le cabri, on me donne facile 10 ans, voire 15 de moins. Et oui, ça n'arrive pas qu'aux autres.
Il n'y a pas suffisamment de neige cette année pour tester une poudreuse et je rends l'engin (avec regrets) aux GO Rossignol.
Dommage pour le prix car le père noël est déjà passé sous mon sapin, mais je conseille à tous cette board qui marque un grand pas dans l'évolution du snowboard.
Le happy end, c'est mon retour le lendemain au stand du petit oiseau qui chante pour "re-tester" mon coup de foudre de la veille...
Bravo Rossignol.