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Jeux Sympathiques 14 : Slalom pas parallèle

Après une première édition au Col de Porte qui avait remporté un franc succès, nous ne pouvions pas remiser les Jeux Sympathiques au placard pour 4 ans. A l'inverse des JO, le snowboard est notre passion, et nous ridons chaque année. 

Nous nous sommes donc associés au Rock On Snowboard Tour pour faire partir les Jeux Sympathiques en tournée ! Soutenus par Flow et organisés avec l'aide du crew annecien Ugh Ugh Ugh, nous voilà sur la route pour tout le mois de décembre. 

La première épreuve avait lieu à Val Thorens hier, voilà ce qu'il s'est passé.

article Victor daviet

Après une première édition au Col de Porte qui avait remporté un franc succès, nous ne pouvions pas remiser les Jeux Sympathiques au placard pour 4 ans. A l'inverse des JO, le snowboard est notre passion, et nous ridons chaque année. 

Nous nous sommes donc associés au Rock On Snowboard Tour pour faire partir les Jeux Sympathiques en tournée ! Soutenus par Flow et organisés avec l'aide du crew annecien Ugh Ugh Ugh, nous voilà sur la route pour tout le mois de décembre. 

La première épreuve avait lieu à Val Thorens hier, voilà ce qu'il s'est passé.

Autant l'avouer, nous ne sommes pas des experts en slalom parallèle. Voir même en slalom tout court... le premier écueil a donc été le traçage du parcours. 

Arrivés le vendredi matin sur les coups de 11h à Val Thorens, nous nous retrouvons sur la neige aux alentours de 15h (une sombre histoire de spaghettis bolo qui a pris beaucoup plus de temps que prévu, bref). Cela nous semble large pour tracer les deux parcours avant la nuit et être tranquilles le lendemain matin. Après tout, poser 10 portes, ca ne doit pas être bien sorcier.

Lourd stand des inscriptions.

Que nenni. Tracer un parcours, c'est vachement compliqué. Surtout quand il n'y a quasiment pas de neige sur la piste, 100km/h de vent et un téléski pas du tout coopératif pour nous laisser la priorité. Le travail est fini samedi matin, le départ décalé à 14h et finalement, tout se passe bien. Les parcours sont testés par Felix Carlier (ancien pro en PGS) et des modifs sont apportées suite à son retour expert.

Le concept du Slalom pas parallèle est simple : nous traçons deux parcours, dans lesquels s'élanceront deux riders plus ou moins simultanément, le premier arrivé en bas remportant la manche et se qualifiant pour le tour suivant. Dans les vrais compètes, les tracés doivent être exactement similaires, pour ne désavantager personne. Ici, c'est l'inverse. Les parcours DOIVENT être différents ! Mais au fond, ils sont à peu près équitables.

Il n'y a qu'une seule règle : rater une porte = élimination directe.

A part ca, tout est permis, les contacts "virils mais corrects" sont autorisés.

Avant chaque départ, il y "shifumi", pierre-feuille-ciseau, et le gagnant choisit son parcours. Le parcours jaune présente d'emblée de grosses difficultés, mais finit de facon assez rapide. Le parcours noir, lui, s'ouvre sur une grande descente bien droite avec une petit plaque d'herbe bien rapide, mais se conclue en backcountry, avec une série de virages mortellement lents dans de la neige pourrie de bord de piste, nécessitant quasiment de remonter à contre-pente. Le choix n'est pas facile, et aucun parcours ne s'avèrera réellement avantageux, même si le parcours jaune est plus souvent choisi par le gagnant du shifumi.

Les dossards.

Les 64 places ouvertes au départ sont remplies, mais certains compétiteurs bien peu respectueux de la fédération sympathique ne se présentent pas. Du coup, c'est un peu le bordel au départ pour trouver qui doit rider contre qui, et certains présents se voient qualifiés automatiquement pour le tour d'après, sans avoir ridé. Au final, gagner est potentiellement assez court, il ne faut que 5 passages pour remporter la victoire.

Les pros se mélangent aux amateurs, et la "hiérarchie" n'est pas toujours respectée. Ainsi, Victor Daviet, Ben Thomas JavidMarion Haerty, Tom Picamoles ou Nicolas Savoye se voient éliminés assez vite. Mais statistiquement, il est assez difficile de concourir contre des mecs qui ne font que rider. Nous avons une pensée émue pour la jeune femme qui s'est fait éliminer par Enzo Nilo... en one foot.

La victime du one foot.

Le Sneaky Snails est là ! Tom Picamoles se fait déposer au départ par Nicolas Savoye.

Le sponsor de l'évènement, Flow, a de la suite dans les idées, et a envoyé tout son team participer. Deux riders Flow se retrouvent ainsi en demi-finale : Matteo Cuny affronte Sacha Balicco, tandis que Maxence Tevelle affronte son collègue PDG du AB Crew Enzo Nilo.

Matteo Cuny a passé du temps avec nous à shaper le parcours. Il est remonté à pieds un nombre de fois impressionnant, a planté les piquets et pourtant... Il aura cette belle phrase le soir à l'apéro : "franchement, rater une porte dans un parcours qu'on a soi-même shapé, c'est la misère !" Porte ratée = élimination = Sacha Balicco en finale.

Dans l'autre demi finale, le sport parle, les contacts se font, la compétition est sans pitié. Un mètre après le départ, Enzo plaque littéralement Maxence au sol, avant de gagner le duel. Mais le Comité Sympathique est intraitable, c'était déloyal, Maxence était de dos. La demi finale doit donc être refaite. Cette fois, le contact est moins rude. Maxence reste sur ses jambes jusqu'en bas, et l'emporte de quelques mètres devant Enzo. Une histoire de karma. Finale : Sacha Balicco contre Maxence Tevelle.

Seulement, il y a un twist à la finale. Elle doit se dérouler en switch. Dans ces parcours vraiment défoncés, aux cailloux désormais apparents dans les virages, ce n'est pas anodin...

Max Tevelle prend le meilleur départ, mais sur le parcours jaune, il est immédiatement ralenti par l'enchainement de virages vicieux du début de parcours. Pendant ce temps, le local des 7 Laux Sacha Balicco, prend de la vitesse dans la partie rapide du parcours noir. Il gap sans peine l'herbe et semble avoir une certaine avance... mais la finale est loin d'être gagnée, et le passage torturé dans le backcountry lui réserve quelques surprises. En fin de journée, remonter pour choper les portes les plus techniques devient un enfer. Maxence Tevelle, quant à lui, et sorti des tracas et fonce à toute berzingue vers l'arrivée... tellement vite, en switch, qu'il décroche dans le tout dernier virage ! Une ornière meurtrière creusée jusqu'à la terre l'envoie sur le dos, il est OUT ! Sacha n'a plus qu'à passer la ligne d'arrivée tranquille, les bras au ciel.

Résultats : 

1/ Sacha Balicco

2/ Maxence Tevelle

3/ Enzo Nilo

Voilà, c'est tout. Et c'était très bien. Voir des gens faire des virage et se tirer la bourre entre potes est tellement drole, on plaint ceux qui n'ont pas pû participer... mais qui sait, peut-être aurez vous une occasion de vous rattraper ?

Nous vous donnons rendez-vous à Isola 2000 ce week end pour la suite des aventures. Notre équipe sera sur place dès mercredi soir pour vous mettre en place une piste freestylée qui s'annonce pas du tout validée par la FIS. L'esprit sera toujours le même : ouvert à tous, pas de pression, un petit podium à la cool et quelques lots pour les gagnants... La tournée se conclura à Avoriaz avec un demi-tube, là encore bien freestyle et pas du tout aux normes (ni aux normes de compétition, ni aux normes de sécurité).

On se voit là bas.

Merci à Ugh Ugh Ugh pour le coup de main à l'organisation et à Flow Snowboarding pour le soutien ! 

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