Un jour sur 1000 sur la neige.

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Un jour sur 1000 sur la neige.

Germain revient sur la neige après trois ans d'abstinence.
article Mayrhofen
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Si vous suivez l'histoire de ce site internet depuis quelques temps, le nom de Germain Ozer vous dit peut-être quelque chose. Deuxième belge à rejoindre l'équipe, en 2010, il était censé avoir un job "de bureau", sauf qu'il s'est révélé être un photographe exceptionnel. La saison suivante, il devenait officiellement photographe fluofun, avec la lourde tache de remplacer un certain Jérome Tanon, parti sous d'autres cieux.

Sauf que les voyages non-stop, la route et la vie dans un boardbag n'étaient pas faites pour lui. Il est donc rentré en Belgique où il mène une vie plus tranquille.
Mais impossible pour nous de laisser dormir un tel talent. Quand Vans nous a proposé un petit trip en Autriche alors que le staff actuel était déjà pris par le Laax Open, il nous a paru évident de proposer l'affaire à Germain.

Voilà près de 3 ans qu’une image sortie de mon fidèle mais vieillissant 7D n’était pas parue en ces pages. Et pour cause, je n’ai pas vu la montagne depuis Janvier 2014 (le boulot, le temps qui passe, tout ça..). Vous imaginez donc l’enthousiasme quand Fluofun PJ m’a contacté pour me proposer un weekend en Autriche pour découvrir les nouveaux produits Vans boire des bières avec mes potes du snowboard et faire quelques photos. Ca donnait à peu près ça: « Yo Germain (Ouai on dit « Yo » entre nous) t’es dispo pour un weekend sur la neige avec Vans ? y’aura Valé Ducourtil, Bruno Rivoire et Matt Georges (un autre photographe un peu connu dans le milieu).. ». « Euh laisse moi réfléchir (check rapide de l’agenda).. PUTAIN OUI ! ».

Et me voilà plongé dans mes placards, ma cave, à la recherche de ce qui fut jadis mon matos de snowboard. Rien n’a changé, mon froc Rip Curl est toujours déchiré et ma veste de printemps Analog est toujours aussi peu adaptée à l’hiver. Tout ça me rappelle les bons souvenirs, et un peu le froid aussi. Ca fera parfaitement l’affaire. Côté board, il me reste une Flow de jib en 152 (j’habite en Belgique, une board de frigo, c’est la base) mais vu qu’il n’a pas encore neigé de la saison au moment de l’échange de mails, je ne me tracasse pas.

Les jours passent, j’avais prévu de contacter les potes pour leur annoncer nos retrouvailles mais je ne le fais pas (le boulot, le temps qui passe, tout ça..) et finis par simplement me réjouir de leur faire la surprise. Entre-temps, j’apprends qu’ils sont au courant, tant pis pour la surprise. Je constate par contre que la neige est enfin tombée et que les conditions s’annoncent vraiment sketchy en dehors des pistes. Je règle donc mes fixations en "ultra mini stance et tout sur l’arrière" pour obtenir un minimum de longueur de spatule en priant pour que le cambre inversé fasse son boulot dans la poudreuse.


Jeudi matin: jour J, me voilà à l’aéroport avec mon boardbag et mon sac photo. Il est 6h30, c’est calme, tout ça m’avait manqué. J’enregistre mes bagages et passe le check de sécurité qui, depuis qu’on exporte nos terroristes, s’est nettement renforcé en Belgique. Je présente donc chaque objectif, chaque batterie, au monsieur peu souriant en face de moi.

J’embarque dans l’avion dont le décollage ne tarde pas, suivi de très près par le passage du chariot snack. Pas d’attente, les compagnies allemandes c’est la rigueur. On me propose un sandwich au salami, il est 8:50 du matin, les compagnies allemandes, c’est ça aussi.

Atterrissage à Munich à 9h45 où je retrouve trois français avec qui je partagerai la navette pour Mayrhofen. Notre conducteur pilote ne semble pas éprouver de compassion pour son van, nous terminons les deux heures de route dans une odeur de plastique brulé à lancer des paris sur l’espérance de vie du véhicule. Arrivés à l’hotel, il est encore tôt et rien n’est prévu avant le pot d’accueil à 18h. L’aprem est chill, on mange un schnitzel et des frites en buvant les premières bières.

18:30: tout le monde est là, c’est l’apéro et je retrouve enfin les copains, on se raconte nos vies autour des bières gratos, merci Vans ! La présentation des produits se passe plus tard dans la soirée, l’heure est vague dans mon esprit car le vin a rejoint les bières pendant le repas. J’aurais aimé pouvoir écrire que la présentation était plus cool que celles de mon boulot de tous les jours, Vans oblige.. mais mon boulot de tout les jours est cool aussi. 

Bref, la présentation était plus cool que la plupart des présentations de la plupart des métiers et on y parle de la « Vans family », de ses riders, du snowboard et tout ça. J’ai personnellement bien kiffé les produits (mention bien à très bien dans l’ensemble mais mention spéciale à la Sequal) donc j’en fais quelques photos pour vous montrer. Question nouveauté, les système de serrage du chausson intérieur évolue pour plus de maintient mais je suis pas un expert. Sinon la V66 a plusieurs dérivés dont le célèbre pro modèle de Jamie Lyn qui est noir et bleu avec des dessins de Jamie Lynn dessus. Le reste de la soirée se passe dans la bière et les grandes discussions.

Vendredi matin: il est 8 heures, je me réveille frais et dispo (faux !) pour le petit déjeuner. Il y a de l’omelette et des charcuteries, ce qui n’est pas étonnant mais néanmoins un nouveau très bon point. Nous mangeons et rejoignons le bas de la station en navette. Une partie des riders du team ayant terminé la soirée plus tard que moi (ce qui est vraiment très tard) nous rejoindra dans la matinée. Vu que je connais tout le monde (FAUX !) et surtout parce que je suis content d’être sur la neige avec eux, je reste avec Valé, Matt et Fred, qui est là pour filmer. L’heure est aux slash de piste et des premières photos. Depuis les télésièges, on constate les coulées qui témoignent de la mauvaise qualité de la sous- couche.


Depuis la piste, nous repérerons ce qui semble être la meilleure opportunité du coin, une sorte de hip naturel encore vierge qui nous paraît chan-mé. Il y a un peu de shape mais cela devrait aller vite, nous y passerons la journée. Matt Georges, en sa qualité de gentleman, m’invite à shooter le spot avec lui, nous nous partagerons les angles et les images à publier. Je suis ravi et me propose pour donner un coup de main pour shaper, sans pelle bien évidemment.


Le spot est cool, tellement cool que nous sommes finalement rejoints par David Bertschinger Karg (N’essayez pas, c’est peine perdue) AKA DBK (beaucoup plus facile) et Wolfgang Nyvelt AKA Wolle (plus facile également). Les runs s’enchainent, vous m’excuserez de ne pas avoir retenu tous les tricks mais mon attention étaient rivée sur mes réglages et ma trouille de ne plus savoir shooter du snowboard. Bilan de la journée, Stalefish et Fs 5 Melon pour Valérian, BS 180 pour DBK et un cinq backside airs des familles pour Wolle. Ils achèveront ensemble le spot à coup de slash sur la lip du vallon dont il ne restera bientôt plus rien, un beau moment de poésie snowboardistique.

En bon local de l’étape qui se respecte, Wolle nous escorte ensuite pendant 20 min dans ce qui sera pour moi les 20 meilleures minutes de ride de ces 1000 derniers jours (pas tellement difficile me direz-vous, mais c’était quand même fou). Grandes étendues encore vierges, passage le long d’une rivière et grand calme sur la montagne, ça aussi ça m’avait manqué. Il est tard, les conditions sont sketchy et on est sur nos gardes, l’appareil reste donc dans le sac à dos, désolé pour vous.

Voilà qui met fin à ce modeste récit, la suite de ce trop court weekend avec Vans se poursuivra le soir dans un restaurant typique autrichien (oui, il y avait un live de yodel bien kitch et non, je n’ai pas fait de photo) puis dans le bar de l’hôtel où Jamie Lynn avait branché sa guitare pour le plaisir des oreilles qui savent apprécier, avant de reprendre la navette le lendemain matin. J’ai passé un super moment, l'industrie du snowboard ne va pas forcément très bien mais les personnes qui font ce qu’elle est restent de belles personnes à mes yeux.

J’espère que les photos vous plairont, un jour à shooter c’est peu, mais ça viendra s’ajouter aux bons souvenirs que j’ai gardé du snowboard et que vous connaissez certainement très bien aussi.


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