Ridons ensemble en Californie

Ridons Ensemble en Californie!

"Je pars donc pour un vol Genève - Los Angeles avec le photographe Julien Petry aka Perly qui a fait pas mal de trip dans le coin et qui s'avérera être un excellent guide. Sur place, Ice, un français expatrié la bas qui bosse pour le site Banquet et sa femme Ana nous hébergeront à tous nos passages à L.A.

3 jours de chill plus tard et nous récupérons Sylvain Bourbousson et Romain Taillefer à l'aéroport de LAX pour nous diriger vers la mecque du shred qui se trouve à 2h30 de la mégalopole californienne.

Nous récupérons également Arthur Girault qui nous rejoint au dernier moment pour ce 1er jour, petit café au Starbuck à coté de Lucas Magoon et nous nous rendons au guest service pour récupérer les forfaits que la station nous à gracieusement offert. Mauvaise nouvelle, nous devions rester 10 jours consécutifs, la fille de l'accueil nous annonce que la station est fermée la semaine et ouverte juste le week end... ce qui veut dire que nous aurons 4 jours de shred devant nous, plus le week end de fermeture.

Damned, ce n'est pas grave nous ferons la fermeture tous les jours, car une journée équivaut à facile 30 runs dans la journée avec une montagne entière de modules, la découverte du park qui apparemment à cette période ne représente qu'un tiers des modules exploités en pleine saison est simplement folle. Etant allé dans plusieurs autres stations des Etats-Unis la différence est que tout ici est super ludique et créatif, contrairement aux snowparks classiques avec des rails en descente et des tables de 15m enchainées. Ici chaque poubelle et bord de piste est exploité, les locaux ne prennent que rarement les modules dans le sens initial et il semble que la seul chose qui importe c'est de s'amuser et d'enchaîner les modules (les ricains disent les features apparemment c'est dope).

Pour les petits plus sachez que la température permet de rider en tee shirt et lunettes, la neige est de la bonne soupe (un peu trop ) collante parfois car assez sale: elle noirci les semelles des boards comme jamais, mais reste exploitable, vous verrez aussi pas mal de girls qui viennent à la journée depuis la côte californienne rider en legging leopard ou en bikini et dernier plus, les skieurs se compte sur le bout des doigts. (ndlr: la vraie expression c'est: "sur les doigts d'une main") Le shape ne leur est pas vraiment approprié étant donné que les modules sont tous assez petits, pas moyen d'y caler un kangourou flip 630 out désolé... Pour les moins, par contre, entre 13h et 15h il y a pas mal de monde et souvent on enchaîne les features (modules, si vous suivez) avec un mec devant et le bruit d'un autre derrière... Si vous croisez le héros local Chris Bradshaw sachez qu' il est entouré de 15 clones qui ne le lâchent pas d'une semelle et le copient jusqu'à sa coupe de cheveux... plutôt flippant de pousser les détails si loin mais c'est ça l'Amérique baby.

 Après 3 jours à Bear nous apprenons que la station mythique de Snow Summit (lieu du défunt Nixon jib fest, la plupart des vidéos des années 90 et début 2000 ont des images la bas) se trouve à 2mn en voiture et fonctionne avec nos forfaits. Nous décidons donc de changer d'air et d'aller y jeter un coup d'œil histoire de voir ce qui se passe dans cette station abandonnée. Sur place grosse surprise il ya toujours un park à Snow Summit, il est même 2 fois plus long qu'a Bear mais reste beaucoup plus classique avec des enchaîne de table à prendre dans l'axe, pas moyen de faire de transfert ou d'autres trucs originaux, mais le tout reste très fun avec une vue incroyable sur le Bear Lake! Nous riderons donc tout le dimanche ce qui nous à permis de shooter un vrai petit sunday in the park (au niveau réalité sur le titre bien sur..) qui sera le 3e épisode des podcasts sur la Californie.

Apres ces 4 jours nous décidons d'en profiter pour faire un break surf sur la cote à Encinitas dans la banlieue de San Diego chez la marraine de Romain qui nous a hébergé sympathiquement dans sa grosse villa américaine. Tout le monde est heureux d'aller dans l 'eau et de manger de gros burritos mexicains, même si une attaque mortelle de requin a eu lieu un an auparavant sur le spot ou nous surfons tous les jours... Bourbous achètera même la moins cher des boards de surf de l 'histoire des boards de surf, un shortboard à 25 dollars, l'équivalent de 20 euros, certes la planche à la pire déco du monde et n'est pas toute neuve mais elle fonctionne et lui vaudra le surnom de twenty five bucks (ok c'est pas très original).

De retour pour le week end de fermeture l'équipe s'est réduite, Arthur a du (en principe) rentrer en France et Bourbouss doit partir shooter en Utah avec Absinthe, nous nous retrouvons donc à 3 pour profiter de ces derniers jours de shred. La neige est vraiment collante cette fois ci et il manque de plus en plus de modules... Nous en profiterons quand même à fond, même si ce ne sera pas très productif.

Ca y est, après un dernier run un peu nostalgique, le dernier télésiège de cette saison à Bear mountain s'arrête..Il est temps de rentrer vers le vieux continent mais une nouvelles mésaventure fera que nous retrouverons Arthur à Los Angeles chez Ice, il nous explique qu'un volcan Islandais est en irruption et que nous sommes bloqué une semaine de plus... aléluiaaaa à l'heure qu'il est et grâce au volcan j'écris ce texte depuis Las Vegas ou nous fêtons l'anniversaire de notre photographe .. par contre cette fois je crois qu'il va falloir vraiment rentrer le volcan semble s'être calmé..."

golden.

Photo: Perly