Chronique de Breck, Ep 3.

Marion Haerty est de retour avec sa chronique de Breck, pour un troisième et ultime épisode. Hé oui, suite à une blessure à l'épaule elle a du rentrer en France, bénéficiant au passage de la super assurance de MySnowboarding et d'un retour en Business Class. Si vous n'aviez pas suivi ses précédentes aventures, voici l'occasion de se rattraper avec l'épisode 1 et l'épisode 2. Pour conclure ces chroniques, un petit texte dans la suite et juste ci dessous, Marion en action !

Chronique de Breck, épisode 3.

"En étant restée presque deux mois à Breckenridge, j'ai pu voir une accélération hallucinante de la progression de pas mal de riders, accompagnés de coachs sur neige mais aussi sur eau et sur terre 24h/24h. J'ai également pu voir Shaun White fermer le park rien que pour lui. Oui, Monsieur avait son airbag privé, des kickers aussi gros que celui où il a posé ses triples corks. D'ailleurs je lance le pari qu'il a pour but de réitérer sa performances aux X Games à Tignes, à savoir être sur la première marche du podium en superpipe, mais aussi en slopestyle. Je finis par me demander s'il ne va pas aussi tenter le coup en boardcross un de ces jours !

Il faut l'admettre, la perspective des Jeux Olympiques d'hiver en Russie pousse grave le niveau. C'est la chasse aux meilleurs tricks en permanence...

Sinon de mon côté, j'ai essayé de prendre exemple sur certaines rideuses en essayant de manger équilibré, même si ce n'est pas chose facile aux USA, mais aussi de ne pas boire trop de Captain Morgan et de m'entrenir physiquement. Bon cela ne m'a pas forcement empêché de me blesser, mais sans ça je pense que cette blessure aurait pu être plus importante. J'ai donc dû arrêter de rider pendant 15 jours pour cause de non concentration sur le dernier run lors d'une bonne journée... résultat: ligament de l'épaule tiré.

Du coup, vu que j'étais blessé lors de la coupe du monde, j'ai profité de l'occasion pour créer un comité de soutien aux riders français présents, comme par exemple Arthur Longo qui a fait quatrième en half-pipe. Ca m'a aussi permis de voir des inconnus sortis de nul part en m'en mettre plein les yeux !

Ma blessure n'a pas eu que des aspects négatifs, j'ai peu en effet me faire rapatrier via l'assurance "mysnowboarding", le tout en business class! Si vous n'avez pas encore contracté cette assurance : foncez ! Sur toutes les assurances que j'ai eu l'occasion de tester lors de mes vingt années d'existence, c'est la première fois que j'ai affaire à une gestion administrative aussi réactive et généreuse !

Bon j'ai quand même pu sortir un édit des quelques tricks filmés avec ma GoPro avant de me blesser !"

Bon, le rêve américain a ses travers…

- Sans assurance une angine blanche peut vous couter 200$,

- Il est impossible de prendre l'apéro dans le bus, vous risquez d'aller en prison,

- Le Colorado s'est engagé dans l'objectif indépendance en énergie d'ici 2020, grâce au gaz de schiste ,

- Pratiquement tous les lieux publics sont interdit au skate, vélo, roller, snow (difficile de faire du street),

- Il est difficile de trouver de la nourriture non transformée au moins deux fois,

- Il y'a des contrôleurs sur les pistes qui vous interdisent d'aller "vite",

- Il est interdit de faire du hors piste sous peine de forfait retiré pour la saison (dur),

- Les boites de nuit ferment à 1h30 !