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Xavier De Le Rue: Interview

Xavier De Le Rue est le meilleur freerider francais, voire plus. De passage dans nos bureaux nous en avons profité pour discuter longuement avec lui, de freeride mais aussi de plein d'autres choses... interview!

En bonus, trois DVD Standard Black Winter dédicacés à gagner!

article Xavier de le rue

Xavier De Le Rue est le meilleur freerider francais, voire plus. De passage dans nos bureaux nous en avons profité pour discuter longuement avec lui, de freeride mais aussi de plein d'autres choses... interview!

En bonus, trois DVD Standard Black Winter dédicacés à gagner!

Salut c’est Xavier De Le Rue, j’ai 30 ans et je fais du snowboard, freeride plutôt, je viens de St Lary dans les Pyrénées et ça doit faire 15 ans que je ride (ça passe vite…). J’ai gagné 2 fois le Freeride Wold Tour, j’ai fait aussi pas mal de bordercross avant. J’ai toujours un peu touché à tout dans le snow et aujourd’hui ce qui m’attire le plus c’est ce qui se passe en haut des montagnes ! Neige vierge et… gros sauts de cailloux !

Donc il n’y a pas trop de rapport entre toi et le Xavier De Le Rue qu'on a trouvé sur Facebook qui est fan du Club Med et de Nicolas Sarkozy ?
Non… Après peut être que la nuit je me lève sans le savoir et que je dévoile mes vraies passions.

Tu as fait pas mal de choses avant le freeride. Des titres en slalom géant notamment.
Oui, j’avais attaqué par ça. À l’époque dans les Pyrénées on était tous à bloc, en plastique dur ! J’ai aussi fait quelques compétitions de pipe et de big air à l’époque. Puis naturellement j’ai été attiré par le border, ensuite j’ai toujours eu dans l’optique d’aller un peu plus haut, derrière les pistes d’abord, puis j’ai été chercher de plus en plus loin…

Le fait d’avoir fait un peu de tout dans le passé, est-ce ça TA différence ? Ça t’a donné des petits réflexes quand tu rides aujourd’hui ?
J’ai toujours considéré que pour être un bon snowboarder, il ne fallait pas se spécialiser dans quelque chose de précis. Plus on a de feeling sous les pieds, plus on est capable de s’adapter à tous les terrains, meilleur on sera. Ça se voit d’ailleurs aujourd’hui, ceux qui déchirent bien ne sont pas forts que dans UNE discipline… Je sens tous les jours qu’avoir fait du border m’aide à tenir debout s’il faut aller vite, me mettre des gros fly ne me fait pas peur... Le freestyle ça donne un feeling sous les pieds, l’alpin une bonne position sur la planche…

Tu as même eu pas mal de titres en border ?
J’ai été 4 fois champions du monde, j’ai remporté les Xgames, un peu tout mais pas les JO. L’année dernière j’en ai fait un ou deux et ça ne s’est pas trop mal passé donc je vais faire les JO cet hiver !

Tu étais blessé aux derniers JO
Je m’étais pété la cheville trente jours avant et j’avais essayé toutes les techniques de marabout pour essayer de me réparer mais c’était un peu juste. J’ai quand même ridé alors que tous les médecins me disaient que je devais faire 45 jours de plâtre… J’avais réussi à consolider un peu, mais j’avais encore un peu mal et j’ai tapé une bosse et puis voilà, je suis parti en vrille !

Et ça s'est passé comment pour les qualifications ?
J’ai fait deuxième en championnat du monde, j’ai gagné une coupe du monde… donc ça a été, je participe. Puis, de toute évidence, si j’avais vu que j’étais moyen je n’y serais pas allé du tout. Là, je vais y aller avec une petite idée derrière la tête…

Au final, même si tu as aujourd’hui cette image de mec qui fait de la vidéo, tu fais encore pas mal de compète, et pas pour la figuration.
J’ai toujours fait de la compète et ça a toujours un peu marché. Et si j’y retourne c’est que je sais que ça va marcher. Dès que ça ne marchera plus j’arrêterai, je ne vais pas me faire chier à faire des compètes juste pour le plaisir de faire des compètes… Je trouve que ça maintient un bon équilibre. Si je ne faisais que filmer, ça me gaverait, et faire que de la compétition c’est aussi hors de question. En général en début de saison pour le freeride il n’y a pas de super conditions. Il n’y a pas de bonne base donc avant le mois de mars ça ne sert à rien de trop s’exciter… Ça permet de voir autre chose et de se remettre en jambe !

Tu as commencé à filmer avec les nuits de la glisse si je me souviens bien?
Oui, il y a plusieurs années, j’avais commencé à tourner avec La Nuit de la Glisse et ça m’avait fait énormément de bien pour l’expérience. J’avais bouffé des journées d’hélico et ça m’avait vraiment fait du bien… ça m’avait fait passer du stade de « freerider de station » où tu rides un peu pour toi, tu fais quelques photos, au stade où tu commences à rider des lignes.

Il y a vraiment deux façons différentes de rider, tu peux être le meilleur rider de ta station mais tant que tu n’as pas maté tes lignes et mangé ta face de haut en bas… Ce n’est pas quelque chose que tu peux faire du jour au lendemain, ça demande vraiment du temps. Il faut en faire et en refaire. Donc Les nuits de la glisse c’était vraiment un super apprentissage pour ça, on comptait pas l’hélico, on disait « on va là, là, là, là !!! » Avec Simon Favier on rigolait bien ! Sinon pas mal de projets, l’année dernière j’ai eu un premier bout de part dans Standard. Et cette année ça commence à devenir pas mal avec une vraie part dans Standard: Black Winter. On a commencé à filmer pour Deeper, le film de Jeremy Jones, nous avons aussi fait un bon film au Groenland qui va sortir bientôt.

Le projet de Jeremy Jones, c’est beau, nouveau, ambitieux ? Comment se déroule se projet au quotidien ? Parce que nous le voyons de l’extérieur, on entend que c’est très dur, le split, l’escalade…
Le trip a commencé avec cette face où on est montés dans le noir. Les caméramen: pareil pour se mettre sur la montagne d’en face et que tout le monde soit prêt au lever du soleil. Ca nous a mis dans le rythme direct. Puis après nous sommes partis sur Cham, sur des trucs classiques. Nous avons essayé de faire la première d’un run qui a été skié une fois il y a plus de trente ans, le couloir Beneditti. On a failli avoir le bon créneau et puis finalement on s’est un peu raté sur un jour… et après trois ou quatre tentatives on n’a pas réussi. C’était vraiment un gros truc, ultra difficile et pas accessible. On n’était pas loin d’y arriver mais bon, ça se joue tellement à pas grand chose, il faut tellement de facteurs réunis que ça a été trop juste. Mais c’était cool quand même.

Tu as quand même conscience que Jeremy Jones c’est une icône du freeride et qu’on te compare souvent à lui. Il y a pas mal de gens qui considèrent que tu es au même niveau, voir meilleur. Ça te met la pression ?
Non ça ne met pas la pression. Souvent Jeremy me dit qu’il pense que je vais pouvoir amener le freeride plus loin que ce que lui a fait. C’est vrai que souvent je peux rider plus vite, je saute plus gros, mais lui il a de l’expérience, des années de film. Ça fait qu’il a toujours quelque chose de spécial dans son œil, et il y a toujours énormément à apprendre de lui et ça s’est vraiment cool. Dans son film, il fait vraiment plaisir, il est tellement passionné par ça. Quand il vient à Cham, il a envie d’apprendre, il n’est pas juste là parce qu’il a un film à faire. Il s’intéresse à toutes ces nouvelles techniques d’alpinisme, il a envie de découvrir et ça se voit déjà dans le teaser du film, ça se verra dans le film. Rien que ça, gros respect pour lui.


Il faudrait que vous fassiez une marque de boards De Le Rue avec un modèle freeride pour toi, un boarder pour Polo et un freestyle pour Victor…
Ça serait marrant c’est clair ! Si déjà on arrivait à se faire un trip familial ça serait pas mal… On va y arriver ! Victor a pris de la bouteille en plus, il a fait son truc de son côté sans se calquer sur ce que je faisais, et il le fait bien donc c’est cool. Il a beaucoup à m’apporter maintenant, ce n’est plus seulement moi qui joue le grand frère. Il va me mettre la grosse claque dès qu’il va y avoir le moindre kicker… Moi je pourrais lui apprendre des choses par rapport à tout ce que je fais. Victor a vraiment beaucoup de feeling, de sensibilité et je suis sûr que plus tard s’il se met au freeride il sera super fort. Il pourrait vraiment avoir quelque chose de spécial. J’ai souvent dit que Victor était le plus doué de nous tous dans la famille.

Sinon à propos de ton avalanche de l’année dernière… Je me demandais si au bout d’un moment ca ne devenait pas presque pesant… tu as eu énormément d’exposition médiatique « juste » à cause de cette avalanche. Ça ne t’a pas saoulé au bout d’un moment qu’on ne te parle que de ça ?
Oui oui c’est vrai, mais il faut le remettre dans le contexte. Après l’avalanche, c’était l‘été donc je n’en ai pas du tout parlé. Au moment où l’on a décidé de la montrer, il y a eu un gros buzz et tout le monde ne me parlait plus que de ça. C’était un peu dur, mais en même temps c’était moi qui avais fait le choix de la montrer car ça peut faire réfléchir plein de monde, par rapport aux sacs ABS notamment. Le freeride, c’est beau, c’est cool, mais parfois ça calme bien, et ça ne fait pas de mal de voir ça. Avant j’étais dubitatif par rapport aux sacs ABS, je commençais juste à le porter et aujourd’hui sans ça je ne serais pas là… En me renseignant sur tous les témoignages autour de moi, je me suis vraiment rendu compte que c’était quelque chose de nécessaire, dans beaucoup de conditions différentes, et que ça pouvait sortir de pépins… C’est donc important de promouvoir le truc et d’ouvrir les yeux aux gars qui rident autant que possible.

Surtout pour les freeriders ?
Non je ne pense pas. J’essaye de motiver mon frère à le porter. Quand ils vont shaper des kicks, c’est toujours sur de gros dômes, tu peux avoir la réception qui part, il suffit d’une petite plaque et d’un trou plus bas et tu te fais ensevelir. Que tu sois sur des grosses lignes en haut ou en moyenne montagne avec des reliefs plus vallonnés, tu risques toujours autant. Sur les grosses pentes bien raides en général ça purge pas mal, si c’est un run trop long ou si il y a des cliffs, souvent tu te fais démonter. Mais en moyenne montagne ça part aussi assez souvent ! Avec les arbres, que tu aies l’ABS ou pas, tu te fais démonter, ok. Il y a beaucoup de limites au système. Perso, j’ai beaucoup adapté mon ride en fonction de ça. L’année dernière je me suis retrouvé sur les premiers shooting avec Jonas, en haut j’avais l’impression que tout allait partir… et ensuite je me suis remis dedans et je me suis forcé toute la saison à essayer de choisir des lignes avec une sortie clean, pas de faces trop longues de 1000 mètres, j’évitais les runs avec des grosses cliffs au milieu avec du relief où tu peux te faire écraser… Au final de la saison, j’ai souvent reculé dès que je ne le sentais pas et j’ai tout de même réussi à être productif en me sentant safe. C’était cool. J’ai toujours fait attention et lors de mon avalanche je ne pensais vraiment pas que ça allait partir. Mais là, dès que j’avais le moindre doute je n’y allais pas. Au final tu te rends compte que ce n’est pas non plus CE run qui aurait fait ta saison, il y en a toujours d’autres, il faut être patient, attendre le jour suivant. Tu fais pas ce run là, mais tu peux faire un autre run plus petit pour mieux te rendre compte et ensuite évoluer sur quelque chose de plus grand. Niveau sécurité j’ai appris plein de chose et j’en ai vu les effets.

Pourquoi tu veux rider aussi vite, c’est un peu étrange, tu vas deux fois plus vite que tout le monde…
Sur les premières compétitions on me disait souvent « Il ne faut pas rider comme ça!», « Il faut rider plus doucement! » Donc je me suis forcé à rider plus doucement, à essayer de marquer plus mes virages, d’arriver sur les cliffs et de ralentir puis sauter. Mais je n’arrivais pas à replaquer les cliffs parce que quand tu te laisses tomber comme ça, ça ne marche pas. Pour ce qui est des plaques, si tu vas vite, tu arrives à t’en sortir. Petit à petit je me suis rendu compte qu’avec la vitesse je contrôlais mieux ma board, je plaquais mieux mes jumps. En arrivant vite sur les cliffs, j’arrive mieux à voir la réception et je m’appuie sur l’air et je me sens beaucoup plus stable. Au final j’ai trouvé mon style il y a 3, 4 ans. Les gars me disent que je suis fou car je vais vite, mais je pourrais aller beaucoup plus vite encore ! C’est juste que je laisse aller et je me sens plus safe comme ça.

Et les autres compétiteurs qui te disaient de ralentir avant ?
Et bien maintenant ils ne me le disent plus… Ils savent que c’est comme ça que je ride. Puis je voyais les skieurs qui allaient trois fois plus vite que nous et je me disais « c’est quoi ce bordel ! » et ça m’a fait vraiment évoluer aussi. Ils se mettaient des grosses cliffs, ils replaquaient, ils allaient plus vite que nous… Je me suis dit « c’est bon, stop».

Ils replaquent sur le dos aussi…
Pas tout le temps ! Je ride pas mal avec des skieurs et sur le World Tour c’est pas mal parce qu’on peut comparer nos lignes, en discuter... Et je me retrouve plus à checker mes lignes avec les skieurs qu’avec les snowboarders. Je ride plus à leur vitesse et je me mets plus des gros jumps comme eux. Je suis bien proche d’eux et ça me tire vers le haut.

Pour finir, une anecdote, quelque chose de drôle de la saison dernière ?
Pas trop d’idée comme ça… On a fait de la piste à Verbier bien bourrés en faisant des gratte dos partout… bof…
Ah oui sinon le premier jour à Cham quand nous sommes allés vers le bivouac pour faire la première de la blanche de Peuterey avec un guide bien en place. Il y avait la rimaye à passer. On commence à monter et je demande si on ne devrait pas s’encorder. Il me répond que c’est bon, pas besoin… Lui passe, ensuite moi et Jeremy puis le filmeur. D’un coup POUF le filmeur avait disparu. Personne n’avait remarqué. Moi j’avais vu le nuage mais ça s’est passé tellement vite que je ne savais pas vraiment si il avait disparu ou pas… Là, tu prends quelques secondes puis tu te dis « merde il est tombé dans la crevasse ! » Il n’était pas profond mais bon, ça nous a dissuadé de faire la face le lendemain en grande partie. Puis un des cameraman n’avait pas tout le matos de sécurité qu’il fallait donc il devait retraverser tout le glacier le lendemain, tout seul. Donc on a décidé de rester avec eux et de bien checker la face mais finalement le jour suivant mauvais temps… Le nombre de petits signes pendant cette session, petites coulées, petites crevasses, ce n’était pas rassurant. Ça te rappelle que tu es tout petit et que tu ne dois pas faire le con. Il faut prévoir de la marge… Et en fait c’est ce jour là que Karine Ruby a disparu, dans le même massif, à quelques centaines de mètres de nous à vol d’oiseau… Le dernier jour, on commence à repartir. On croise Anselme Beaud qui est un des pionniers de toutes ces pentes raides... et puis c’est lui qui avait été la chercher au fond du trou… Elle s’était plantée alors que nous on était sur le glacier à se mettre des trucs bien plus hardcore... Voilà, une fin triste finalement.



*****

3 DVD A GAGNER
Pour tenter de gagner l'un des trois DVD Standard Films Black Winter dédicacés par Xavier De Le Rue, c'est très simple. Ce soir (horaires ici) aura lieu la course des JO de boarder cross à laquelle Xavier participera. Laissez un commentaire (en étant connecté avec votre compte et non en tapant le code Captcha, si vous n'avez pas de compte enregistrez vous ici) d'encouragement à Xavier. Donnez nous, selon vous, votre pronostic quant à son résultat final et les trois premiers qui auront donné la bonne réponse repartent avec leur DVD!

Crédits:
Photos: personnelles de Xavier de le Rue, sauf mention contraire
Vidéos: DEEPER, checkez leur channel pro sur Zapiks
Xavier De Le Rue ride pour: Rossignol, The North Face, Swatch, SNCF, Nissan, Relentless, St Lary, ABS, Dakine et Deeluxe.

20 Commentaires

Axelandre Un grand monsieur du snowboard!
Je lui prédis une médaille mais je ne sais pas vraiment laquelle... allez, médaille d'argent!

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hgoo
hgoo médaille d'or pour Xavier De Le Rue

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DAMMN tellement un bon rider en freeride...

allez, je m'engage et je dis 5ème (aie aie aie ne tapez pas)

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lucas_elduke Allez les frenchie's !! On va tout raffler en boardercross ! Je dis triplé français et Xavier De Le Rue en 2 (médaille argent) !
Vive les Pyrénées !

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safety1409 ALLEZ XAVIER ET POLO!!! Représentez les Pyrénées outre atlantique!! Je vois Xavier n°2 (argent) et Polo n°3 (bronze)!!!

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Basile. Avec son freeride violent il va envoyer du gros et donner une leçon aux petits jeunes.
venge toi de Turin Gros, ds tt les cas tu va nous faire plaisir, mais fais gaff encore une fois à ton brother.

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JeanVincent Allez personne a dis second (argent, a bah si le premier commentaire a dis argent), car le cochon noir c'est le secret pour tout gagner.

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Yes men
Yes men Big up aux frères De le Rue... que ce soit Polo ou Xav, ils sont aussi excellents dans la vie que sur une board.
C'est un fait assez rare pour être signalé, étant donné le nombre de péteux qui se trainent dans le milieux...
Bonne chance à vous deux pour ce soir

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neverstopowderiding Un montagnard pure souche, l'un des meilleurs freeriders, si ce n'est le meilleur... TGR aurait vraiment pu faire l'effort de correctement orthographier son nom ...

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gugu riff
gugu riff et bah non, c'est Tony Ramoin qui sera sur le podium finalement
et pas de dvd pour personne huhuhuhuhu

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Stas
Stas C'est vraiment des bon gars les De Le Rue brothers.
Humbles, matures, sportifs et respectueux.
Ils portent pour moi les plus belles valeurs du snowboard.
Continuez à nous apporter tant de belles choses.

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back to back
back to back Tiens, xav vient de gagner la fwt de squaw valley et de dechirer la pow comme il sait faire !

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