Test 661 sixsixone gilet evo II 2016

1 test 661 sixsixone gilet evo II.

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mat24bc

Une dorsale qui se laisse oublier

Avis sélectionné
Profil du testeur : 40 ans | 1,65m | 55kg | Expert
Acheté : 150€ en ligne
Conditions du test : été en enduro / hiver en snow depuis 3 saisons

Points forts

Confort
discret
polyvalent vtt/ski/snow

Points faibles

dorsale un peu courte

J’utilise une dorsale depuis mes débuts en snow, soit il y a plus de 20 ans… oh pinaise ça nous rajeuni pas ça. Au début, simple plaque de plastique à bretelles, plus ou moins articulée, au confort approximatif, mais qui faisait bien le job. Mais les matériaux ont évolué, et j’utilise depuis quelques années un gilet avec dorsale D3O, le 661 evo II.


A la base c’est un gilet de vtt, pour la descente et l’enduro. Il a la particularité de pouvoir retirer les protections, notamment les épaules, rendant son utilisation niquel pour le ski ou le snow (et accessoirement ça permet de le laver en machine quand il commence à sentir le fenec)


Il s’agit donc d’un gilet, qui se porte prêt du corps, dans l’idéal par-dessus la 1ère couche. Comme il est concu pour rouler l’été, les matériaux utilisés sont assez light, il ne faut pas compter dessus comme une couche supplémentaire l’hiver, l’apport de chaleur est quasi nul.


Il est composé de plusieurs protections :

- La principale : la dorsale, en D3O. Qezaco le D3O ? Pour faire simple, c’est une mousse, assez souple, assez molle, qui durcie à l’impact. C’est léger et ça prend la forme du dos. C’est très confortable au point de se faire oublier.

Et c’est efficace, l’impact est « amorti » par la mousse, contrairement à une protection plastique.

- Des épaules en D3O. Je ne les mets pas l’hiver, mais celui qui veut il peut il suffit de pas les enlever.

- Une mousse pectorale/côtes. Sympa pour les plats ventres sur les rails, ou les roulades dans les requins de début de saison

- Une mousses D3O sur les poignets d’amour. Moins d’intérêt en snow, un peu plus en ski où les hanches frottent plus en cas de zipette


La poche de la dorsale a été conçue pour accueillir une poche à eau. Si c’est une bonne idée pour le vélo, Je déconseille fortement en snow, au risque de se retrouver avec 1L de flotte dans le falzar… et oui on tente plus souvent des backflips en snow qu’en bike… 


A l’utilisation, c’est un gilet qui se fait totalement oublier. Le port d’un sac n’est pas du tout gênant, elle permet d’ailleurs d’éviter de se prendre un manche de pelle ou la sonde dans la colonne sur les réceptions « backslap ».


Au rayon des défauts :

- la dorsale est à mon gout un peu courte pour la taille S. Par contre, plus on monte en taille, plus la dorsale est grande.

- Il faut éviter de stocker le gilet au froid avant la sortie (genre au garage ou dans la voiture). Le D3O devient dur comme du bois avec le froid. Pas terrible en début de sortie, faut éviter de se la coller, mais avec la chaleur du corps la protection ramollie rapidement (et ne redurcie pas tant qu'elle est portée, c’est pour ça qu’il faut bien prendre la taille prêt du corps).


CONCLUSION

Un très bon produit polyvalent été/hiver, au confort et à la protection irréprochable.

Pour qui ?

Pour les vététistes qui font du snow en hiver, ou les snowistes qui font du vtt en été
8/10

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