Récap' complet : snowboard garden festival 2015

Le Snowboard Garden Festival (SGF), qui n'est désormais plus à présenter, se déroulait ce week-end, 15, 16 et 17 Octobre à Grenoble. Après avoir déménagé du Parc Paul Mistral au Stade des Alpes, il se sera cette année encore déplacé de quelques mètres pour investir le Palais des Sports. Retour sur ces trois jours.

Snowboard Garden Festival 2015, le reportage :

Après deux éditions dans le parc et deux dans le Stade des Alpes, le SGF a encore déménagé de quelques mètres. gros changement sur cette édition puisque nous sommes passés d'un festival 100% plein air à un festival 80% indoor. Pour le coup les rugbymens du FCG et footeux du GF38 seront heureux, leur sainte pelouse n'aura pas été jaunie par la bière cette année.

Un déménagement ayant impliqué quelques modifications au niveau organisation, avec deux fois plus de bénévoles pour vous servir vos bières sur quatre bars différents. Un tout nouvel écran en toile, et une meilleure qualité sonore ajoutés à l'ambiance sombre en permanence du palais ont permis de re-serrer le focus sur le "film festival" obligeant ainsi tous les gens simplement de passage à prendre du snowboard dans les dents !

Au niveau animations quelques changements ont eu lieu. Nous avons pu regretter l'absence du divin' bag, toujours présent sur les autres éditions ainsi que les modules de skate, remplacés totalement par le pump-track proposé par Chamrousse.

Victor De Le Rue suivi de Ben Thomas Javid dans le pump-track.

VDLR après le skate

Jeudi soir, c'est sous une pluie battante et 5°C que le SGF a ouvert ses portes. Le festival s'est lancé avec la projection de "For you" des girls de Too Hard. S'en sont suivis Broken circuit de DVP et les edits des meilleurs amateurs 2015. La scène snowboardique s'est poursuivie avec BYND x MDLS, le film de 686 : 686 seconds, Comfort Zone de Almo, et, s'est terminée en beauté avec 2032 la vidéo futuriste de ThirtyTwo. Et pour l'occasion Chris Grenier est même monté sur scène présenter la vidéo et jeter plein de goodies dans le public. La soirée a été clôturée par DJ little Tune, qui nous a avoué être fan de fluofun et mixer avec un sticker fluofun depuis le début de sa carrière.

Vendredi soir, les festivités s'ouvrent comme la veille, avec des projections. Sexual Snowboarding et Videograss lancent le début des hostilités. S'en suivent un focus sur le parasnowboard et et "Poject detour" le film de DBK. Le premier artiste de la soirée aura certainement été aussi le plus attendu. Il s'agit du groupe Léopard Ale, composé d'Olivier Gittler et ses copains Timmy et Oliver, anciens bénévoles devenus super-stars. S'il y avait bien un concert à ne pas rater dans tout le festival c'était bien celui-ci ! La soirée s'achève ensuite avec la Déjà-vu et finit encore une fois en puissance avec la Transworld Origins, présentée par nos trois Français internationaux : Victor De Le Rue, Victor Daviet et Arthur Longo.

Leopard Ale !

Samedi, les portes se sont ouvertes à 14h00 sous un beau soleil qui aura permis de pouvoir enfin sortir sa planche de skate pour cruiser le pump-track ou sortir les kids pour leur faire tester le riglet-park Burton. Côté films Timeline ouvre le bal, suivi du Rip-Curl et du Snowboarder Movie. Le samedi étant le jour où les familles viennent le plus, un nouveau focus parasnowboard a eu lieu : un bon moyen de sensibiliser le grand public à cette discipline. La vidéo des sneaky snails a pris le relai puis laissé la place à la remise des awards du Snowboard Collective. (Si vous avez raté les résultats cliquez ici). Ero one, The Balance movie et Absinthe ont clôturé la partie snowboard du festival pour laisser place aux dernier concerts. Les concerts finaux auront étés Black Strobe, qui aura fait vibrer une horde de personnes jusqu'au hall d'entrée, suivi d'un DJ Set proposé par des boys de l'industrie et un petit set improvisé par un certain Ethan Morgan bien en forme.

Malgré un changement de lieu qui faisait un peu peur pour un "garden festival", on retrouve un événement plus centré sur la thématique snowboard que les années précédentes et qui tend à grandir encore. Côté riders nous avons pu voir des grosses pointures telles que Kévin Backstrom, Nicolas Müller, Chris Grenier, Kas Lemmens et bien d'autres encore...

L'événement aura encore une fois permis aux familles, curieux et fêtards de découvrir un milieu qui leur était peut être inconnu, et, aura malgré un changement de lieu et de niveau tarifaire conséquent, ramené, selon l'orga, quelques 17 000 personnes sur les trois jours. Un pari réussi pour l'organisation du festival, en espérant que cela perdure dans cette voie et grandisse encore d'année en année.