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Lost in the Alps - Part 1

Fluofun partant en expédition Freeride, cela pourrait en surprendre certains. Quoi ? Un media snowboard qui s'intéresse à une pratique de vieux ? 

Pourtant, les différents partenariats noués avec Xavier de le Rue et Jeremy Jones, ou encore les tests de splitboards auraient dû vous mettre la puce à l'oreille. Oui, nous aimons autant rider la pow, rider loin des pistes, que faire du park ou même une petite session street de temps en temps. Et même, regarder un bon contest avec les copains. Après tout, l'important est de s'amuser non ?

ATTENTION : Si le matin avant d'aller rider tu passes plus de temps à regarder ta garde robe que les prévisions météo, arrête tout de suite. Cet article est rempli d'hommes transpirant, de baudriers moulants et de cordes bien serrées. Et aucun lien avec 50 shades of grey.

Voici donc l'histoire du premier trip freeride Fluofun : "Lost in the Alps". 

article Thomas delfino

Fluofun partant en expédition Freeride, cela pourrait en surprendre certains. Quoi ? Un media snowboard qui s'intéresse à une pratique de vieux ? 

Pourtant, les différents partenariats noués avec Xavier de le Rue et Jeremy Jones, ou encore les tests de splitboards auraient dû vous mettre la puce à l'oreille. Oui, nous aimons autant rider la pow, rider loin des pistes, que faire du park ou même une petite session street de temps en temps. Et même, regarder un bon contest avec les copains. Après tout, l'important est de s'amuser non ?

ATTENTION : Si le matin avant d'aller rider tu passes plus de temps à regarder ta garde robe que les prévisions météo, arrête tout de suite. Cet article est rempli d'hommes transpirant, de baudriers moulants et de cordes bien serrées. Et aucun lien avec 50 shades of grey.

Voici donc l'histoire du premier trip freeride Fluofun : "Lost in the Alps". 

Nous vous avons raconté la genèse du projet ici, pas besoin de revenir sur le pourquoi du comment.

Une session freeride, a fortiori un shooting de plusieurs jours, est une entreprise compliquée à mettre en oeuvre. Disponibilité des riders, conditions de neige, meteo, connaissance du terrain... Réunir tous les ingrédients s'avère un casse-tête sans nom. Epaulés par notre partenaire Patagonia, les choses se sont pourtant passées souplement, jusqu'à quelques jours avant le début du shooting. 

Le plan initial, en cas de succès total ? Partir deux fois se perdre dans les Alpes : Une première mini-expé de 2 jours / 1 nuit pour prendre le pouls du groupe, sentir les habilités de chacun et tester notre degrés d'autonomie en montagne, avant de repartir pour 3 jours, et passer 2 nuits complètes en montagne. Le tout n'étant possible que s'il fait beau et que les conditions de neige sont bonnes, mais Thomas Delfino a pris le temps de repérer des itinéraires, refuges, bivouacs et spots précis depuis des semaines. Les riders connaissent la montagne, les cameramen et filmeurs aussi : si la météo est de notre coté, tout devrait rouler. Un indice : tout n'a pas roulé comme prévu.

Josh Dirksen.

Quelques jours avant le début prévu pour les festivités, nous recevons un email de Josh Dirksen. "Désolé les gars, je ne vous rejoindrai que 48h plus tard, j'ai un petit soucis d'avion". ok. Il faut avouer que Josh arrive tout droit des Etats-Unis d'Amérique pour ce trip, difficile de lui en vouloir. Nous décidons donc de décaler le début des festivités de 24h, ce qui nous laisse une journée avec Thomas Delfino tout seul. Un espère de faux-départ, puisque nous ne dormirons pas en montagne : il faudra redescendre au chalet en fin de première journée pour que Josh Dirksen nous rejoigne avant, enfin, d'aller se perdre dans les alpes. 

Thomas et ses cheveux marchent pour rentrer a? la maisonPour cette première journée de ride, nous choisissons de partir "à l'économie" ce qui veut dire : pas de guide. Autant dire : mission impossible. Si Chamonix est l'un des derniers endroits en Europe pour faire du snowboard, c'est en partie grace à ses altitudes très élevées, autour des 4810m du Mt Blanc. Mais le terrain est très différent d'une station "classique" : glaciaire, raide, dangereux. Nous décidons donc de placer cette première journée sous le signe du freestyle et de la non-prise de risque. Un quarter est shapé sur une windlip nécessitant pour la rejoindre à peine une demi heure de splitboard à la montée, une paille. Malheureusement la prise d'élan s'avère plus compliquée que prévue, et Thomas a du mal à s'élever dans les airs. Ca arrive. La redescente se fait en snowboard puis à pieds. A 20h, l'équipe atteint l'entrée du tunnel du Mt Blanc coté français. 


Le décalage horaire fait son effet sur Josh. Il s'effondre de sommeil quelques minutes après avoir mis les pieds au chalet. Bonne nouvelle : le réveil n'est prévu qu'à 6h30 le lendemain, ce qui s'avèrera être le réveil le plus tardif de la semaine.

7h30 : nous rejoignons Christophe Ducastel, qui sera notre guide pour les deux prochains jours. Les remontées mécaniques des Grands Montets sont encore désertes en cette période qui n'est plus totalement hivernale, sans pour autant être estivale. Le "vrai" ride est prévu pour le lendemain et le but de la journée est simple : il "suffit" de rejoindre le refuge pour y passer la nuit, quelques heures de montée qui ne rempliront pas totalement la journée, et seront agrémentées de quelques mini-lignes de ci-de là. Depuis le glacier d'Argentière l'équipe remonte le Col du Passon avant de traverser le glacier du Tour.

Le guide est compréhensif et se rend compte que Josh Dirksen et Thomas Delfino sont expérimentés. Il les emmène au plus près des séracs, leur permet de jouer avec des bouts de glacier. Sur une mini-face, Josh choisit l'option tout-droit, tandis que Thomas opte pour un beau virage suivi d'une petite barre rocheuse. 

Christophe, le guide, Thomas Delfino et Josh Dirksen.

Josh Dirksen dans les seracs

Thomas Delfino, stylé même en freeride.

Fin avril, de la neige qui se mérite.

Couche? de soleil au refugeIl est temps de remonter au refuge pour un couché de soleil inoubliable, mettant en contraste la douce chaleur du soleil couchant et les kilomètres de terrain glaciaire s'étendant à perte de vue. Sur l'écran des téléphones, il est affiché "21h30 - aucun réseau disponible", et tout le monde est au lit. Le réveil est programmé pour 5h30 : demain, c'est le grand jour.

Nous sommes ambitieux mais confiants dans les qualités physiques de nos deux riders, qui avalent le dénivelé comme personne. Deux objectifs sont en vue pour la journée. Le premier est le couloir de la table, un couloir raide sous un énorme rocher étonnamment déposé à plat au sommet. Au pied du couloir, le constat est sans appel : il est inridable. La saison a été mauvaise côté enneigement en Europe cette saison, et Chamonix n'a pas fait exception à la règle. direction le deuxième objectif donc : Tête Blanche. L'avantage de Tête Blanche est que depuis le glacier du Tour, l'équipe arrive "directement" au sommet de la face à rider, qui redescend vers le plateau du trient. 

Josh, Christophe, check arva Le soleil vient de se lever... Montée de bon matin Salut !

Avant que le soleil se lève...

Après que le soleil se lève...

L'honneur de la première trace revient donc à... Thomas Guerrin, le cameraman, qui souhaite filmer depuis le bas de la face. Il fait un détour par le col blanc pour ne pas faire de trace dans la "vraie" descente, et se positionne. Thomas Delfino droppe dans ce qu'il qualifie d'itinéraire le plus "facile". La neige est parfaite : poudreuse sur le dessus, et compacte en dessous. Cela permet d'appuyer les virages tout en étant serein. 

C'est enfin au tour de Josh Dirksen de partir. La légende s'engage dans un run au départ plus technique que celui de Thomas, au milieu des cailloux. Après quelques mètres de lutte contre les requins, le canadien enchaine les virages dans une neige parfaite. Il maîtrise son slush, fait les plus beaux virages du snowboard, se paye un gros straight en fin de run. Une légende, une vraie.

Josh Dirksen sur Tête Blanche

La fin du run de Josh Dirksen et la trace de Thomas Delfino, à droite.


La remontée se fait par le col blanc et s'avère plus technique que prévue : le guide se voit obliger de sortir les cordes pour assurer ceux qui doivent remonter, afin de franchir une rimaye bien ouverte. Sans guide, impossible de passer. La météo est annoncée maussade pour les jours suivant, il n'y a pas beaucoup de sens à rester dormir au refuge. Le chemin du retour vers Chamonix se passe tranquillement.

Tout ce qui monte doit redescendre (Isaac Newton, Physicien). Dans notre cas : tout ce qui descend doit remonter.

Un virage improvisé sur le chemin du retour. Party ride !

Nous sommes à la moitié du trip et ces premiers jours ont été plutôt positifs malgré les multiples imprévus de dernière minute. Cependant, la météo s'annonce mauvaise pour les jours suivant... serons nous cloués à domicile ? Arriverons nous à nous débrouiller ? Autant de questions de ouf à suivre dans la seconde partie du récit de "Lost in the Alps" et dans la vidéo, qui arrivent tout deux très vite sur fluofun.

3 Commentaires

RotiBalboa Report vraiment génial, superbes photos. C'est parfait pour s'évader un peu du bureau.
Hâte de lire la suite.

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grogus
grogus mais faut le dire quand vous faites des choses comme ca, j arrive !

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