Du nouveau coté Fédé.
Il y a 6 mois, suite aux JO, nous avions contacté la FFS (Fédération Francaise de Ski) pour comprendre comment ils gèraient le snowboard, et notamment le slopestyle (aucun français n'avait participé aux JO en slope).
Depuis cette interview il y a 6 mois, beaucoup de choses ont changé. Le groupe de Greg Boutin n'existe plus, et il n'y a plus "d'équipe de France de slopestyle" (oui, ca fait bizarre à dire).
Un groupe privé de "vrais snowboarders" a par contre été créé, géré par Stef Azzola et Aluan Ricciardi. Ce groupe très autonome bénéficie d'un soutien logistique de la FFS et Aluan a bien voulu nous en dire plus sur la façon dont est géré le tout.
Il y a 6 mois, suite aux JO, nous avions contacté la FFS (Fédération Francaise de Ski) pour comprendre comment ils gèraient le snowboard, et notamment le slopestyle (aucun français n'avait participé aux JO en slope).
Depuis cette interview il y a 6 mois, beaucoup de choses ont changé. Le groupe de Greg Boutin n'existe plus, et il n'y a plus "d'équipe de France de slopestyle" (oui, ca fait bizarre à dire).
Un groupe privé de "vrais snowboarders" a par contre été créé, géré par Stef Azzola et Aluan Ricciardi. Ce groupe très autonome bénéficie d'un soutien logistique de la FFS et Aluan a bien voulu nous en dire plus sur la façon dont est géré le tout.
Aluan Ricciardi est un rider ultra talentueux, qui s'est illustré tant en backcountry qu'en pipe, entre JO Et X Games. Stef Azzola, lui, est un coach apprécié par tous les riders qu'il a fréquenté. Voici ce qu'ils ont à dire.
Salut Aluan, peux tu nous expliquer ton role aujourd'hui ? Celui de Stef Azzola ?
Nous avons monté une structure avec Stef Azzola pour coacher de jeunes riders motivés en slopestyle. Au commencement , Stef était coach au club de Risoul, il a entrainé des jeunes comme Sebastien Konijnenberg, Lucile Lefèvre et moi même, à leurs débuts.
Avec la disparition de l'équipe de France, une partie du team jeune Slope était a la recherche d’un entraineur. Ils se sont donc tournés vers Stef qui était leur premier coach et qui, de plus, avait fait ses preuves avec l’équipe de France de Pipe de 2009 a 2013.
Mon rôle est de les encadrer en training et sur certaines compétitions.
Avec son expérience Stef s’occupe d’une grande partie de la logistique, et est présent sur les évents importants.
On ne se déplace pas tous les deux sur les entrainements ou contests pour l’instant, car nous n'avons pas le budget pour, mais l’objectif est d’avoir un team assez gros pour coacher en duo.
C’est la toute première année donc on se met en place petit à petit.
Comment marche le système ?
Il n’existe aujourd’hui plus d’équipe de France de slopestyle, on peut parler d'une structure d’entrainement labellisée, ou structure semi-privée. Les coachs proposent un programme pour les athlètes, qui est ensuite validé par la fédé. Dans notre team trois jeunes étaient dans les collectifs l’an passé : Lucile Lefèvre , Sebastien Konijnenberg et Victor Habermacher. Marion Haerty et Nicolas Palladio nous ont rejoint et complètent bien le team.
Comment marche le système ?
Il n’existe aujourd’hui plus d’équipe de France de slopestyle, on peut parler d'une structure d’entrainement labellisée, ou structure semi-privée. Les coachs proposent un programme pour les athlètes, qui est ensuite validé par la fédé. Dans notre team trois jeunes étaient dans les collectifs l’an passé : Lucile Lefèvre , Sebastien Konijnenberg et Victor Habermacher. Marion Haerty et Nicolas Palladio nous ont rejoint et complètent bien le team.
Il y a donc seulement 5 riders pour le début de saison mais ça peut changer.
L’équipe s’est créée au fur et à mesure, selon la demande, par affinité et en fonction des objectifs de chacun.
Les petits champions : Victor Habermacher, Marion Haerty, Lucile Lefèvre, Seb Konijnenberg, Nico Palladio.
Qu'est-ce que cela change par rapport à l'ancien système ?
L'avantage est que nous avons plus de liberté ! Nous pouvons choisir nos compétitions , nos dates d’entrainement, créer notre programme... Nous choisissons les riders, et les riders peuvent nous choisir. Le tout est que nous ayons un objectif commun.
Quelle est votre marge de manoeuvre, et de quel soutien (notamment financier) bénéficiez vous ?
Les petits champions : Victor Habermacher, Marion Haerty, Lucile Lefèvre, Seb Konijnenberg, Nico Palladio.Qu'est-ce que cela change par rapport à l'ancien système ?
L'avantage est que nous avons plus de liberté ! Nous pouvons choisir nos compétitions , nos dates d’entrainement, créer notre programme... Nous choisissons les riders, et les riders peuvent nous choisir. Le tout est que nous ayons un objectif commun.
Quelle est votre marge de manoeuvre, et de quel soutien (notamment financier) bénéficiez vous ?
Notre engagement auprès de la fédé est d’avoir comme objectif l’envie de performer sur les compétition fédérales. Le but est d'ouvrir des quotas pour que plus de snowboarders puissent représenter la France sur les coupes du Monde.
La fédé aide avec différentes bourses pour les riders mais nous avons aussi à disposition un préparateur physique, un dispositif médical et l’accès aux diverses assurances. Notre parrain Mathieu Crepel nous prête également son airbag pour la saison.
Nous n'avons aujourd'hui pas de sponsor et soutien financier. Nous n'existons que depuis cet automne, ce n’est pas évident de rivaliser avec les autres nations qui ont bien plus de moyens ! On fonctionne un peu à la débrouille pour le moment.
Nous recherchons activement des partenaires pour développer au mieux notre structure , pour pouvoir emmener nos riders sur les meilleurs parks et contests...
Est-ce un groupe uniquement slopestyle ? Tu n'es pas mauvais en pipe, tu aurais surement deux trois bons conseils pour eux…
Tous les riders présents dans le groupes ont envie de déchirer en slope pour le moment. C’est notre Valoche Bourdier qui s’occupe de l’équipe de France et des jeunes talents en pipe , elle le fait si bien. Après, tout est bon à prendre, les meilleurs riders sont pour moi les riders polyvalents donc nous serons surement amenés à glisser dans le demi tube. Je te cache pas que ça nous manque beaucoup avec Stef.
A quelles compétitions allez vous participer ? Quel est le programme entre les compètes ?
L’equipe est deja partie à Landgraaf pour deux coupes d’Europe fin octobre. Marion et Seb ont ramené quelques belles coupes. Nous avons fait une quinzaine de jours sur la neige entre Saas fee et Hintertux cet automne, nous avons travaillé avec Mathias Wecxteen (BE Gym et champion de ski) sur plusieurs semaines en trampoline.
Nous allons créer, grâce a la station de Risoul, un site d’entrainement avec deux perfects jumps jumeaux : un avec une réception air bag, et l'autre en réception neige. Le but de cette saison et d’avoir le plus d’acquisition de nouveaux tricks possible. Ce site leur permettra de tenter des gros tricks en toute sécurité sur l’air bag, jusqu’à les maitriser sur la neige. La concurrence est rude, le snowboard, les tricks et les structures évoluent vite...
Est-ce un groupe uniquement slopestyle ? Tu n'es pas mauvais en pipe, tu aurais surement deux trois bons conseils pour eux…
Tous les riders présents dans le groupes ont envie de déchirer en slope pour le moment. C’est notre Valoche Bourdier qui s’occupe de l’équipe de France et des jeunes talents en pipe , elle le fait si bien. Après, tout est bon à prendre, les meilleurs riders sont pour moi les riders polyvalents donc nous serons surement amenés à glisser dans le demi tube. Je te cache pas que ça nous manque beaucoup avec Stef.
A quelles compétitions allez vous participer ? Quel est le programme entre les compètes ?
L’equipe est deja partie à Landgraaf pour deux coupes d’Europe fin octobre. Marion et Seb ont ramené quelques belles coupes. Nous avons fait une quinzaine de jours sur la neige entre Saas fee et Hintertux cet automne, nous avons travaillé avec Mathias Wecxteen (BE Gym et champion de ski) sur plusieurs semaines en trampoline.
Stef sera avec Seb qui est invité à Moscou début janvier pour un TTR, je suis sur la coupe d’Europe de Vars avec le reste du crew.
Une des dates importantes cette année sera les Championnats du Monde en Autriche. Seb et Lucile sont qualifiés, et ca va dépendre des résultats de Victor, Marion et Nico sur la prochaine coupe d’Europe à Vars pour leur qualification.
En ce moment on est à Laax, le park est petit pour l’instant mais vraiment sympa à rider.
Nous allons créer, grâce a la station de Risoul, un site d’entrainement avec deux perfects jumps jumeaux : un avec une réception air bag, et l'autre en réception neige. Le but de cette saison et d’avoir le plus d’acquisition de nouveaux tricks possible. Ce site leur permettra de tenter des gros tricks en toute sécurité sur l’air bag, jusqu’à les maitriser sur la neige. La concurrence est rude, le snowboard, les tricks et les structures évoluent vite...
L’air bag est un outil indispensable aujourd’hui si on veut se préserver un minimum, et rivaliser avec les meilleurs.
Le site sera d’ailleurs accessible aux personnes extérieures ayant le niveau minimum.
Est-ce que vous êtes déjà dans un objectif JO de Corée, ou est-ce une démarche plus globale ? Avez vous le droit de faire des compètes TTR ?
Se fixer un but sur 4 ans est une bonne motivation. Oui, l’objectif JO reste une des priorités... Mais les Xgames et les TTR 6 étoiles aussi. On veut emmener nos frenchies au plus haut niveau. Le principal est qu’ils progressent un maximum, et puissent percer dans le milieu du snowboard.
Est-ce que vous êtes déjà dans un objectif JO de Corée, ou est-ce une démarche plus globale ? Avez vous le droit de faire des compètes TTR ?
Se fixer un but sur 4 ans est une bonne motivation. Oui, l’objectif JO reste une des priorités... Mais les Xgames et les TTR 6 étoiles aussi. On veut emmener nos frenchies au plus haut niveau. Le principal est qu’ils progressent un maximum, et puissent percer dans le milieu du snowboard.
On ne veut pas oublier aussi la notion de plaisir non plus. Je commence à vraiment parler comme un coach mais si on fait du snowboard c’est quand même à la base pour le plaisir ! Si on veut en faire notre metier c’est qu’on rêve tous de gagner notre vie en s'amusant, et on est prêts a bosser dur pour ça.
Qu'est ce qu'il faut vous souhaiter pour la saison ?
Qu'est ce qu'il faut vous souhaiter pour la saison ?
Bon ride !
13 Commentaires
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Franchement, si Stef et Aluan arrivent à emmener UN de ces kids en finale d'un 6* TTR, je leur tirerai mon chapeau. Aujourd'hui en france, clairement aucun rider (y compris les Victor, Crepel, Coincoin et cie) n'a un niveau suffisant en compétition pour rêver approcher des Stale Sandbech, Marc Mc Morris, Sven Thorgren, Seb Toutant et cie... Le groupe que je vois en photo n'est il pas déjà trop vieux ?
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Sache que si votre fédé ne s'accaparait pas tous les budgets qui proviennent du snowboard et empêchait volontairement le développement du snowboard (pas de BE), le snowboard ne serait pas dans le même état aujourd'hui...
Et quand on voit que les mecs qui bénéficient de toutes ces thunes font des kickstarter pour se payer leurs vacances, et parviennent à gagner les X games en grabbant leurs chaussures ou leurs genoux, on se dit que le ski freestyle est un enfant pourri-gaté qui ne se rend pas compte de la chance qu'il a...
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Laissez tout ces jeunes rêver,
Comme on dit :Place aux jeunes .. Les vieux aigris, pseudo champion des années 2000..
parents snowboardeurs dessus.
Souriez et fichez leurs la paix.
je suis sur que vous leurs arriveriez pas a la chevilles a ces jeunes ..!
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Le snowboard et le ski, c'est un peu le skate et la trottinette..
Quand je suis sur un skatepark je demande souvent au gamins pourquoi il font de la trot et pas du skate.. réponse: le skate c est trop dur... pareil pour le ski et le snowboard.. les gamins savent skier et essaient de transcrire des tricks snowboards en ski.. mais il vont pas essayer le snowboard car c est trop dur... c est pareil pour la musique, ils écoute du rap variété (booba, le furet.. euh non, lafouine..) en voulant se faire passer pour des gangster alors que c est des querelles de cours d'écoles, mais la je m'égare...
En France, comme en Suisse d'ailleurs, le snowboard est dirigé par la fédération de ski.. ce qui n'est pas juste, le ski et le snowboard pourraient être réunis sous une bannière commune telle que la fédérations des sports de neige.. comprenant ski de fonds, ski alpin, télémark, luge, bobsleigh, snowboard, et tous les sports concernés par la neige.. mais bon, on peut toujours rêver.. au niveau des fédérations, le snowboard est dirigé par des vieux skieurs qui ne connaissent rien au snowboard à part le fait "qu'ils tirent la neige au bas des pistes".. ces gens la répartissent les budgets et ne laissent rien au snowboard.. Les équipes de ski disposent d'hôtels confortables, de coach, de préparateurs physique, de soigneurs, de masseurs, d'entraineurs, et de tout un tas de personnes s'occupant d'eux.. en snowboard s'ils disposent d'un entraineur payé et d'un bénévole, c'est déjà un miracle... Les fédérations de skis veulent bien empocher l'argent du snowboard, mais pas les distribuer à qui de droit... vers la fin des années 90, la fis (fédération internationale de ski) a fait main basse sur l' ISF (international snowboarding federation) qui a disparu.. c'est un peu comme si la fifa s'emparait de la fédération de rugby et la faisait disparaitre!! Le problème, c est les vieilles têtes dirigeantes des fédérations de ski qui voient le snowboard comme le diable, mais qui ne crache pas sur la thune... Au final, le meilleur espoir sont les structures privées, mais il y a intérêts à être né avec une cuillère en or dans la bouche pour percer en snowboard..
Bravo a Alluan et Steph pour leurs initiatives et leurs motivations
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Il faut être ne avec une cuillère en Or dans la bouche, des parents pratiquants et suivre les règles ..
Dommage que le Snow n'est pas pu garder son indépendance,
Après c'est bien déjà si la fédération aide ces jeunes qui j'espère pour eux ont un boulot a côté ou des études bien avancé .. car percer dans le Snow a moins de partie aux States ..
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