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La Suède gagne l'Atlantic Cup 2014

Alors que la vraie Coupe du Monde de foot a commencé, celle dédiée au snowboarders est déjà finie. C'est la Suède qui remporte cette troisième édition, à l'issue d'un tournoi marqué par des surprises, des blessures, des apéros... mais surtout beaucoup de fun.

article Mathieu crepel

Alors que la vraie Coupe du Monde de foot a commencé, celle dédiée au snowboarders est déjà finie. C'est la Suède qui remporte cette troisième édition, à l'issue d'un tournoi marqué par des surprises, des blessures, des apéros... mais surtout beaucoup de fun.

Peu d'endroits sur terre peuvent rivaliser avec Biarritz en cette période de l'année : des journées ensoleillées interminables, de la chaleur - mais pas trop -, du surf, des terrasses agréables incitant à la dégustation de tapas et autres fromages basques, pas - encore - trop de touristes... bref, le paradis.

Il n'est donc pas étonnant qu'une petite centaine de snowboarders débarquent dans la ville munis de shorts et crampons à l'invitation de Florent de Maria pour un tournoi de foot à la cool. Enfin... "à la cool", en principe. Car ces mecs là, sous leurs atours de mecs cools, sont des putains de sportifs de haut niveau. Et quand il y a risque d'élimination en fin de match, le premier coup de sifflet marque la fin de la déconnade.
La cheville de Jean Crampette, organisateur de la Poney Session, après un choc avec Arthur Longo.
Les basques ont du swag à revendre.
Ils ont aussi un vrai pic-nic local.
L'équipe de France, médiocre en phase éliminatoire, se sort plutôt bien de son quart de finale contre l'Angleterre. Plus agés, les grands-bretons sont cueillis froid de bon matin par une équipe rapide, un Enzo Nilo en grande forme et un Arthur Longo ultra rapide et réaliste devant le but. Malgré l'absence du capitaine Mathieu Crépel, blessé le deuxième jour du tournoi, la France l'emporte 2-0. Exploit non suivi malheuresement : en demi-finale, la France s'inclinera contre la Suède à l'issue d'un match âpre. Il faut avouer que la Suède joue physique, très physique. Parfois même un peu trop, aux yeux des observateurs et adversaires. Mais c'est la loi du jeu, et celui qui gagne n'est pas celui qui a fait le moins de fautes, mais celui qui a marqué le plus de buts.
Dans l'autre demi-finale, l'Espagne, tenante du titre, se fait surprendre par le Reste du Monde, les Left(l)overs. Assemblage de joueurs n'ayant pas réussis à rameuter une équipe complete (italiens, autrichiens, norvégiens, américains...), l'équipe est un patchwork multi culturel au jeu raffiné, compensant un manque de physique certain par une agilité tactique tout à fait inédite lors de l'Atlantic Cup.
La petite finale oppose donc la France à l'Espagne, choc des gagnants des deux précédentes éditions. Plus motivés, plus frais, les français sont plus concentrés et prennent très vite les devants face à une équipe Espagnole encore sous le coup de la défaite en demi-finale. Ultra-favoris, nul autre résultat que la victoire finale ne pouvait satisfaire les coéquipiers de Soren Manzoni, Oscar Valencia, Iker Fernandez et consorts. Autant dire que ce match pour la troisième place ne les intéresse pas vraiment, et le résultat s'en ressent : 3-0 pour la France, qui réussit ainsi à finir son tournoi sur une victoire, et avec une médaille de bronze autour du cou.




Mais la vraie finale, la grande, cette qui déplace les foules, commence à 14h30 sous un soleil de plomb. Suède - Leftlovers. La réputation de solides gaillards précèdent les Suédois et ils ne démentiront pas les observateurs. Chocs, fautes volontaires, engueulades envers l'arbitre, on se croirait presque sur un vrai terrain de foot ! 
Les suédois jouent sans remplaçant. Ils affrontent même cette ultime journée avec un nouveau joueur suite à la blessure de Kalle Olsson, et l'histoire de ce nouveau joueur est assez cocasse. L'équipe de Suède a en effet profité de la journée de break du mercredi pour parcourir les campings d'Hossegor à la recherche d'un Suédois qui fasse du snowboard et sache jouer au foot. Au bout de quelques heures, ils ont trouvé un total inconnu qui a pu leur prouver qu'il faisait effectivement de la planche à neige, qui était suédois et pas mauvais avec un ballon. En échange d'une soirée open bar, l'inconnu accepte de rejoindre la sélection nationale des snowboarders... et apportera un sérieux renfort à l'équipe du Roi Carl XVI. Menée par un Niels Arvidsson en feu et soutenue par une défense de fer n'hésitant pas à aller au charbon et nettoyer ses crampons sur les chaussettes des violets, la Suède s'impose 1-0 et sera ainsi la troisième équipe à arborer une petite étoile sur son maillot l'année prochaine...
Merci à Florent pour l'organisation et HO5 pour le soutien logistique !

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