Un week end à Kitzsteinhorn

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Un week end à Kitzsteinhorn

En ce week end de 1er mai, l'envie de faire beaucoup de voiture, du snowboard, un bank slalom et de vous apporter du contenu un peu différent nous a poussé à mettre nos fesses dans la clio, direction Kitseinhorn Kitzeihorn Kitzsteinhorn. Au programme, le premier Bank Slalom annuel organisé par Volcom, où l'on a pu retrouver des habitués de ce site comme Arthur Longo et Olivier Gittler, mais aussi Terje Haakonsen, Iker Fernandez et bien d'autres... reportage !

article Arthur longo

En ce week end de 1er mai, l'envie de faire beaucoup de voiture, du snowboard, un bank slalom et de vous apporter du contenu un peu différent nous a poussé à mettre nos fesses dans la clio, direction Kitseinhorn Kitzeihorn Kitzsteinhorn. Au programme, le premier Bank Slalom annuel organisé par Volcom, où l'on a pu retrouver des habitués de ce site comme Arthur Longo et Olivier Gittler, mais aussi Terje Haakonsen, Iker Fernandez et bien d'autres... reportage !

L'Autriche, c'est loin. Mais à coeur vaillant rien d'impossible, et des riders de l'Europe entière se sont réunis au pied du majestueux Kitzsteinhorn pour un week end de snowboard placé sous le signe d'une météo... changeante.

*** Mise à jour avec la vidéo officielle de l'évent produite par Volcom ***

A notre arrivée nous retrouvons Arthur Longo, qui est à "Kitz" depuis une dizaine de jours. Un gros hip a été shapé et les quelques images que nous en voyons montrent bien qu'Arthur est en forme, et qu'il n'est pas là pour acheter du terrain. Autre génération, au moins autant de talent, Terje Haakonsen est lui aussi dans les parages, et il n'est pas là pour poser du lino non plus. La compétition de slalom en virages relevés doit avoir lieu samedi, nous sommes jeudi soir, tout roule.

Vendredi matin, direction la neige ! En quelques minutes de cabines nous nous retrouvons au centre névralgique du domaine skiable encore ouvert : un bar / restaurant / salle hors sac / centre commercial d'altitude sur deux niveaux qui n'a pas peur de proposer des cocktails d'alcool fort en buffet à midi, des chorégraphies de groupe sur "Happy", de la techno de type Euro-dance ou des chanteurs en tenue tyrolienne. Malgré notre étonnement, les locaux ont l'air d'apprécier et font comme si tout était normal. L'équipe du snowpark est déjà à l'oeuvre pour réaliser un bon parcours. Dans une petite combe, les virages commencent à prendre forme à coups de pelle, de sueur et de coups de soleil.

La session du jour a donc lieu sur le hip. Mais après avoir ridé le même module pendant plusieurs jours, c'est jour de relache pour tout le monde. Alors que le ciel commence à se boucher, Terje lance une nouvelle session sur le hip en... snowskate. Il ne plaquera pas ses backside airs, mais l'amplitude qu'il réussi à atteindre sans fixations est déjà, en soi, assez impressionnante. Arthur s'essaye à l'engin avec moins de succès que le maître, avant de retrouver ses fixations le temps de quelques front 5 de fort belle facture. Iker Fernandez, lui, préfère prendre le hip en switch backside air. "Je suis plus à l'aise en backside, donc je préfère y aller en switch" dira le goofy basque.

Arthur, Front 5

La malédiction.

Terje, backside air non plaqué en snowskate.

Sur le chemin de la descente, Arthur pense à un spot qu'il a repéré précédemment, et qui pourrait éventuellement être assez cool pour trouver sa place dans la nouvelle vidéo de snow volcom, Mr Plant. Un transfert totalement improbable et vraiment fat entre le bas du pipe et le landing d'un kicker qui se trouve a proximité. La vitesse nécessaire à un tel transfert est vraiment technique à trouver : il convient de prendre un max de vitesse sur le coping, dropper dans le pipe très mou d'une fin d'après midi du mois de mai, et arriver à trouver la ligne idéale pour aller ni trop loin, ni pas assez. Iker Fernandez tente d'expliquer que ca ne lui semble juste pas faisable, mais Arthur veut quand même tenter. 

Et il démontre empririquement que si, c'est faisable. Quelques essais plus tard, l'image est dans la boite sans pour autant être retenue pour le film. La photo finit sur le facebook fluofun, et le clip vidéo sur l'iinstagram d'Arthur quelques heures plus tard. La pluie s'invite aux débat, il est temps de rentrer.

Mauvaise nouvelle pour le lendemain, jour de compétition supposé : le temps s'annonce vraiment mauvais, le slalom est donc reporté à dimanche. Ce qui, dans l'esprit du snowboarder moyen se traduit en : "grosse soirée ce soir". Et voilà donc comment des photos étranges se retrouvent sur notre compte instagram. Inutile de vous en dire plus, allez voir comme des grands ici.

La météo avait raison : la journée du samedi est dégueulasse. Pluie, froid, un temps à rester au spa de l'hotel pour décuver de la veille... mais bon, quand même... Olivier Gittler nous a rejoint entre temps et il est difficilement pensable de ne pas rider quand on est en station et qu'on a un forfait gratuit. Direction la montagne donc, où les dernières vapeurs d'alcool de la veille s'évaporent au grès des conneries des deux compères. Pow dans le brouillard, park sous la pluie, mélanges en tout genres et passages par le resto d'altitude seront donc le programme de cette courte deuxième journée où le Gore-Tex fait plaisir.

Le temps d'un match de foot pour préparer l'Atlantic cup, et nous voilà repartis en soirée. Volcom a organisé un concert dans un château du 12ème siècle, par un groupe de reprises d'Innsbruck : Liquid Steel. L'endroit est assez incroyable, entouré de douves profondes, éclairé de bougies et, bien que renové, semble nous renvoyer quelques siècles en arrière. Autant vous dire que dans un tel endroit, avec un groupe bien énervé, une entrée gratuite et la bière offerte à tous à volonté, le ton est monté assez vite.

Mais dimanche matin, c'est compète.

Malheureusement, le brouillard est encore là, et semble bien accroché : à la fois dans les cerveaux et sur les crêtes. Décision est prise de faire partir la course malgré tout. Le parcours est très spécial, et selon Terje Haakonsen : "ce tracé est vraiment bien, au final assez difficile. Plus fermé qu'à Mt Baker, il très technique est les erreurs se payent cher". Le runs s'enchainent et le beau temps finit par faire son apparition vers midi. 

Il a vraiment bien neigé la veille, et ce sont 30cm de neige fraiche qui ont recouvert le domaine. Si le brouillard limitait l'accès à la pow aux plus aguerris, le beau temps a pour conséquence un laché de pinpins dans la pow. Quelques minutes suffisent à ce qu'un groupe de skieurs vienne sur la corniche en surplomb du parcours. Et ce qui devait arriver arriva : la corniche lâche sous le poids de l'un des skieurs, et une avalanche atteint une partie du parcours, emportant un rider qui faisait son run sans rien demander à personne. Heureusement il n'est que partiellement ensevelli, mais ce sont quatre virages du parcours qui sont complètement à refaire. Le staff du park et une bonne partie des riders se met donc à l'ouvrage, sous les ordres d'un Terje chef de chantier expérimenté.

Une heure plus tard, il est temps de reprendre les runs. Au final, chacun n'aura qu'un seul run. Le droit à l'erreur n'existe pas et nombreux sont ceux qui se voient disqualifiés pour sortie de piste ou porte manquée. Le run est assez long, et les temps varient en gros entre 1minute 5 secondes et 1m20. Les meilleurs parviennent à approcher la barre de la minute, et celui qui s'en approchera le plus sera Terje, à 1m01seconde... avec son sac à dos et les mains dans les poches. Un seul rider parviendra à descendre sous la barre de la minute... Arthur Longo. Ha ca, il sait rider le 'Tur. Il remporte des lots Volcom mais surtout un trip au Mt Baker Bank Slalom, qu'il pourrait bien remporter aussi.

Le temps d'un prize giving sur le parking plus tard, et tout le monde rentre chez soi. Merci Volcom pour l'invitation, c'était bien cool. Le bank slalom était vraiment fun et trop bien à rider, mais le plus cool reste d'avoir pu faire un run de pow avec Terje. Mais ça, il n'en n'existe aucune photo. A l'année prochaine.

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