Les tests de la Rédac : Pierre.

A l'occasion de la Semaine du Matos, nous allons rompre avec l'une de nos règles d'or, qui est de ne jamais parler de... nous-même. C'est vrai, Fluofun n'est pas un blog et nous tentons de rester super objectifs. Mais à semaine exceptionelle, dispositifs exceptionnels. Chaque jour, un membre de la redac Fluofun ayant officié pendant la saison 2012-2013 vous donnera son avis sur le matos 2013-2014 qu'il a eu l'occasion de tester. 

On commence avec Pierre Leroy, étudiant de GEM qui était en stage de fin d'étude chez Fluofun la saison dernière.

Pierre LEROY – Stagiaire hiver 2012/2013 – Bilan test matos saison 2014

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, bosser à la rédac’ de Fluofun, ce n’est pas toujours facile. Déjà il faut se taper la vie à Grenoble (dur), assumer le statut de nerd du web en s’arrachant les cheveux sur des liens qui marchent pas, mais aussi accepter de se cailler les miches en stations pour distribuer des flyers ou prendre des photos qui, de toute façon, ne seront jamais publiées …

Quoi ? On s’en fout ? Pas faux.

Par contre, s’il y a bien une chose pour laquelle je n’ai eu rien à dire, c’est le nombre de sessions tests que j’ai pu faire pendant mes jours heureux de stagiaire Fluofun. C’est simple, avec le Rock On Snowboard Tour et le Snow Avant Première, je me suis fait grave plaisir. Pendant que mon chef allait discuter business avec les gars des marques, moi j’allais rafler tout ce que je pouvais pour rider un max pendant les heures de bureau. L’appel de la montagne comme on dit. Et du matos tout neuf aussi. Ce fut pour moi l’occasion de tester pas mal de nouvelles marques, et aussi de découvrir quelques bonnes surprises. Et puis rider du matos de l’année prochaine avant tout le monde, ça reste plutôt cool. On se sent important, même si, on est d’accord, c’est que des conneries. Surtout que côté niveau de ride j’ai vraiment pas de quoi me la raconter, étant genre bloqué au niveau intermédiaire moyen plus depuis déjà un moment. Mais bon, tant qu’on kiffe c’est le principal non ?

Voilà donc réunies mes impressions sur ce que j’ai pu me mettre sous les pieds au cours de l’hiver dernier. J’espère que ça pourra donner des idées à certains d’entre vous, même si on le sait, tout ça reste très subjectif !

Pierre pendant le Snow Avant Première à La Clusaz, en plein boulot.

YES Snowboard – The Basic – 154

Bonne board polyvalente qui se laisse rider sans difficulté. J’ai pu aller faire le chaud avec cette planche dans les sapins et la puff, et franchement elle s’en est plutôt bien sortie, sachant que j’étais pas bien réveillé ce matin là. Elle tient les courbes, encaisse bien les chocs tout en ayant du pop quand il le faut. En plus le graphisme est sobre, ce que j’apprécie assez. Je recommande.

Capita – DBX (Dan Brisse x Volcom) – 157

Bon là, j’ai voulu faire le malin. J’ai choisi la Dan Brisse en me disant que j’allais retrouver un peu de son style impec’. Sauf qu’en 157, c’est vraiment une board accès à 200% backcountry. C’est raide, ça pardonne rien, surtout si tu rides dans le brouillard total. J’aurais aimé en profiter plus, mais ni mon niveau ni les conditions météo ne l’ont permis. Dommage, parce qu’entre des mains plus aguerries je pense que cette planche est une grosse bombe. Recommandée pour les riders qui ont de bon quadriceps et qui aiment aller vite.

Rome – Crossrocket – 154

Un bijou. J’ai tout simplement adoré rider cette board. Le shape est bon, elle se ride facilement, offre une bonne maniabilité et se révèle très joueuse sur presque tous les terrains. J’ai même pu faire un peu de hors piste avec les copains, et franchement je me suis bien marré. Après, difficile de dire si elle est vraiment solide. Mais bon j’ai pris quelques chocs et elle n’a pas bronché. Une bonne planche pour les mecs comme moi qui aiment bien shredouiller dans les parks et s’amuser dans les bois.

Vans – Boots Hi Standard 

Ce qu’il y a de bien avec la Hi Standard, c’est qu’elle est à la fois suffisamment flexible pour faire du jib et suffisamment rigide pour tripper en poudre. Bon, elles restent certes plus axées freestyle avec un look branché et un système de lacet classique, mais ces boots n’en demeurent pas moins un bon produit car franchement confortable et solide. A tester par vous-même si vous avez l’occasion. Perso je n’avais jamais ridé de boots Vans auparavant et elles m’ont vraiment beaucoup plu. Ce n'est pas un test de quelques heures, ce sont mes nouvelles boots.

Drake – Fifty (Fixations)

Pas forcément un choix délibéré puisque j’ai dû les prendre avec la board Yes « The Basic ». Mais ces fixations m’ont fait finalement un bon effet, étant plutôt légère et rigide. Pas contre, elles ne m’ont pas paru particulièrement adaptées pour aller faire de la poudre, un peu trop souples. Après les goûts et les couleurs ça se discute, mais je n’ai pas non plus flashé sur la déco très « basketball » du colorway orange.

Rome – 390 Boss (Fixations)

Alors ça, c’est de la fixation de compét’. Depuis que je les ai testé, je n’ai qu’une seule idée en tête, me les acheter ! J’ai été assez bluffé car je pensais, à tord, que les fixations Rome devaient être plutôt moyennes. Et bien j’ai considérablement changé mon avis, du moins pour ce modèle-ci : confortable, solide, modulable, tu te sens parfaitement en sécurité sans pour autant avoir un truc trop pesant sur les pieds. Elles savent se faire oublier et tu ne galères jamais à les strapper. Du bon boulot.

Smith – I/OX (Masque)

Mon masque étant flingué pour la session à cause d’infiltrations, j’ai dû opter dans l’urgence pour un nouveau masque, si possible avec l’écran mauvais temps qui va bien. Mon choix c’est alors porté sur Smith, n’ayant jamais eu l’occasion de tester leur matos. L’I/OX m’a plutôt plu sur le coup, étant léger, confortable et offrant une bonne vision panoramique de la situation. Néanmoins il ne faut pas se leurrer : quand tu testes des masques par temps de brouillard tu peux être sûr que la moitié des écrans seront foutus en moins de deux, vu que la plupart des gens oublient comme par magie qu’il ne faut pas nettoyer avec ses gants la face interne, sous peine de massacrer l’écran pour de bon. Mais pour le peu de temps où j’ai eu ce masque sur le nez avant que la buée ne s’en empare, je l’ai vraiment trouvé par mal du tout.

C'est lui Pierre, et ca c'est quand il habitait à Québec.

Voilà pour le matos sur lequel Pierre a pu mettre la main durant la saison dernière ! Demain on passe à son remplaçant, le bon Felix Carlier, qui vous présentera ce qu'il a pu rider comme matos 2014, et vous dira tout !