Fin de saison en Isère : portfolio

A l'occasion d'un shooting pour Rossignol notre photographe Germain Ozer a passé quelques jours à arpenter deux stations bien connues des Grenoblois : Chamrousse et les Sept Laux. Alors que la fermeture de ces deux stations arrive à grand pas, il s'est balladé avec le team Ross et quelques amis dans les deux domaines, du park au semblant de neige qu'il reste en backcountry... Report et portfolio !

"Qu'on se le dise, la saison touche à sa fin ! Et ce ne sont pas les quelques flocons tombés cette semaine qui vous feront oublier que dans un mois, vous goûterez aux joies des cocktails tropicaux en boardshort sous les cocotiers. Ca, ou alors vous retournerez à l'usine gagner des sous pour la saison prochaine. En attendant ces jours meilleurs, j'ai rejoint une partie du crew Rossignol afin de profiter des conditions printanières aux alentours de Grenoble. Direction Chamrousse et les 7 Laux pour 4 jours à arpenter ces deux stations et leurs parks à la recherche de spots rendus intéréssants par la fonte des neiges.

Notre délégation se composait de trois riders sur-motivés. Louis Labertrande, un jeune de 18 ans qui séchait les cours pour venir dévorer les spots et nous montrer qu'il faudra le garder à l'oeil, Hans Kestila, un finlandais de 23 ans tombé dans un chaudron de potion de style quand il était petit et Thomas Gérin dont la réputation n'est plus à faire, et qui acceptait de nous accompagner avant de s'envoler pour les states et ses pillows de fin de saison, le veinard !

Nous passons les deux premiers jours à Chamrousse et nous nous délectons de son menu habituel: shred de park, coucher de soleil et promenade dans la station à la recherche de gap de terre ou autre idée originale. Nous découvrons une cabane ouverte de part et d'autre traversée par une bande de neige toute prête à être ridée. Un spot sans prétention mais qui constituera la parfaite mise en jambe pour Thomas qui en ressort en 180 back eagle style, qui finira en couv de fluofun (oui, regardez en haut de la page). Nous nous attardons ensuite sur l'arrivée d'un ancien télésiège dont la structure assez graphique nous invite à être ridée. Quelques coups de pelle plus tard, Louis et Hans s'offrirons chacun un bomb drop. Ces deux jours s'achèvent sur une session couché de soleil dans cette atmosphère magique qui a fait la réputation de Chamrousse.

Direction les 7 laux pour la suite du programme, une station un peu plus orientée freeride où les conditions printanières ne nous permettront pas de faire autre chose que du park. En descendant manger, la chance nous sourit et un spot qui semble plaire à Hans s'offre à nous. Une structure en bois et plate sur le dessus que le finlandais honore d'un crooked bien stylé après avoir shapé son kick avec une botte de paille. Il fait beau, Hans est en marcel, tout va bien.

Plus tard dans la journée, ce sera à Thomas d'avoir de la chance en découvrant un mini hip naturel préservé de toute trace. Une découverte miraculeuse qu'il ridera en crail après s'être offert un joli pied tête en prise d'élan sur sa première tentative tant la neige était difficile à rider...

Rider au printemps est un bon moment pour tout ce que nous aimons : les stations sont désertes, la neige est molle et tomber fait moins mal qu'en plein hiver... C'est aussi la porte ouverte à la créativité : trouver son spot est finalement presque aussi amusant que de le rider ! La saison n'est pas encore finie, y compris dans les stations de proximité comme Chamrousse ou Les Sept Laux alors allez rider tant qu'il est encore temps !

La suite en images et en légendes dans le portfolio. 

 Texte et photos : Germain Ozer