Trip à park city

Voilà un portfolio que nous vous avions présenté cet été... Nous le remontons car son auteur, Thomas Charry, vient de disparaitre dans une avalanche. A 24 ans seulement il était un grand passionné de photo et c'est par ce biais que nous lui rendons hommage... A bientôt Thomas, on te rejoindra tous où tu es un jour ou l'autre.

Benoît Caillaud, Eymeric Ojardias et Thomas Charry se sont fait un petit trip à Park City, Utah au printemps. Ils vous présentent leur trip sous la forme d'un joli portfolio et d'un petit récit sympathique.

"Park City, Utah. Et bein voilà, on y est. Le calendrier affiche le 10 Avril 2009 et la station ferme dans 2 jours. Heureusement, les autorités compétentes ont décidé de repousser la fermeture d’une semaine... même si à 60$ le forfait journée, on ne va pas non plus rider tous les jours.

Cette dernière semaine de la saison aux States se résume par du ride dans 3 parks de fous où tout est encore shapé au rasoir, dans une neige plus que molle. Grâce à de nouvelles chutes de neige, on a pu découvrir les joies de la fameuse poudreuse de l’Utah, que l’on caractérisera par sa couleur beige/jaune, qui s’est alourdie ma foi assez vite.

Nous nous redirigeons à nouveau vers le park. Ça envoie grave: 3 pistes dédiées, des vagues de riders qui défilent dans tous les sens, les télésièges remplis en mode Snowpark NZ (That’s it That’s all)... de la folie pour nous, pauvres européens.

Pour la dernière sortie, c’est une coutume, la station entière se déguise. On a sorti les shorts, chemises, bières, lunettes, casquettes et essayé les variantes des années 80 sur les modules ricains. Cette pure dernière journée à se cramer les mollets se termine sur un gros barbeuk dans les rues de la station.

La Toyota Tercel Deluxe, on l’a eue pour 500 dollars, elle marche niquel et elle nous permettra de partir sur la côte ouest un peu plus tard. Pour le moment, elle sert de module de jib sur le front de neige. La station est bel et bien fermée et nous en profitons pour chercher des aires de jeu sur les hauteurs, entre pylônes électriques en bois, murs de pierre en plein milieu de nulle part, toit de la Tercel... tout est bon à prendre.

Nous aurons essayé, mais c'était impossible... un grand regret donc pour le pipe et la ligne pro en mode défense d’entrée, surveillés et shapés 24h/24 par les dameuses depuis une semaine.
Il fait chaud, la neige fond, nous décidons de partir à l’ouest pour aller surfer sur la côte Californienne après une semaine biche à Park City."